Chère amie, Cher ami,
Vous pouvez être fier du travail accompli !
Depuis près de 3 ans, ensemble, nous agissons pour protéger les jeunes des dangers de l’idéologie transgenre, et notre action porte ses fruits.
Nous avons été les premiers à alerter sur la circulaire Blanquer du 29 septembre 2021, institutionnalisant l’autodétermination du genre ressenti à l’École dès la maternelle…
… Et depuis, nous avons réalisé un travail très important pour faire bouger les lignes ! (Retrouvez toutes nos actions au bas de cette page)
Preuve de la solidité de notre travail, le Sénat vient de publier son rapport sur la transidentification des mineurs, et dans sa partie consacrée à l’École, il reprend mot pour mot les termes de l’audition de SOS Éducation !
Les sénateurs ont aussi publié une proposition de loi visant à protéger les mineurs de traitements expérimentaux et dangereux.
C’est l’aboutissement de 3 ans de travail rigoureux et documenté, et ce sont de belles avancées pour protéger les enfants de l’idéologie du genre à l’École !
Pour fêter le succès de notre action collective, je vous invite à retrouver en exclusivité le texte intégral de l’audition de SOS Éducation au Sénat le 5 juillet 2023.
La seule différence entre la synthèse de notre audition et ce qui a été repris dans le rapport du Sénat, ce sont les images !
Vous le verrez ci-dessous, les images permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans les écoles.
Et la manière dont l’idéologie du genre est inculquée telle une vérité aux enfants dès la maternelle.
Et comment dans l’enseignement secondaire, elle est vecteur d’une nouvelle norme sociale source de fierté et de reconnaissance pour des jeunes vulnérables qui souffrent d’une détresse pubertaire dont l’issue éphémère – et à risque tant pour leur santé psychique que physique – est de se dire « être né dans le mauvais corps ».
Bien sûr, vous pouvez aussi accéder directement au rapport complet du Sénat publié le 20 mars 2024, et retrouver en pages 239 à 249 la synthèse de notre audition (sans les visuels), ainsi que deux exemples concrets : des parents et un enseignant qui ont contacté SOS Éducation lorsqu’ils ont été confrontés aux risques bien réels de cette idéologie dans l’École.
Sachez par ailleurs que les choses bougent en Angleterre. Le rapport indépendant du Docteur Cass sur les traitements administrés à des mineurs vient de paraître (vous pouvez y accéder en suivant ce lien – attention, il est en anglais).
Il va dans le sens de la prudence, réaffirmant que :
- Les traitements sont dangereux pour les enfants ;
- La transition sociale, à l’École notamment, n’est pas neutre parce qu’elle enferme l’enfant dans un processus de changement de genre en partie irréversible ;
- L’École doit se tenir éloignée des lobbies des transactivistes et rétablir la réalité du sexe biologique.
Le Docteur Cass dénonce par ailleurs la violence avec laquelle toute voix dissonante appelant à une approche mesurée s’agissant d’enfants, et fondée sur la science, est attaquée.
Certaines cliniques ont tout simplement refusé de participer à l’étude indépendante qui a été menée.
Aujourd’hui, démontrer les risques de la transition de genre chez les mineurs (qui par nature sont immatures pour prendre des décisions qui engagent leur santé et leur vie future), c’est faire face à un déferlement de violence et de haine.
Cela confirme l’urgence d’agir et l’importance d’associations comme SOS Éducation, pour protéger les enfants d’adultes devenus fous.
C’est pourquoi il m’a semblé important de vous présenter en intégralité la synthèse de mon audition au Sénat, au cours de laquelle j’ai pu présenter l’analyse que nous avons produite.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Synthèse de l’audition de SOS Éducation du 5 juillet 2023 au Sénat
Texte intégral, temps de lecture : 15 minutes
Sophie Audugé, déléguée générale et porte-parole de SOS Éducation est auditionnée pour présenter les publications de l’association sur les dangers de l’idéologie transidentitaire à l’École.
SOS Éducation dénonce les risques sur la santé physique et psychique des enfants que fait peser l’idéologie du genre comme un ressenti intime indépendant du sexe de naissance, diffusée aux élèves dans le dos de leurs parents. L’association met en exergue les risques encourus par l’institution scolaire et ses équipes dès lors qu’elle dévoie sa mission d’instruction pour investir la sphère intime de l’enfant sans en avoir ni les compétences ni l’autorité.
Sophie Audugé précise que SOS Éducation s’est intéressée à l’idéologie du genre ressenti lorsque le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a publié une circulaire institutionnalisant cette idéologie dans l’École quel que soit l’âge de l’enfant. Pour SOS Éducation, les idéologies n’ont pas leur place à l’École qui doit rester le sanctuaire des savoirs et de la science.
L’association a entrepris un travail de fond pour comprendre comment un ministre de la République chargé de garantir le fonctionnement de l’instruction nationale a pu céder à la pression d’associations militantes et leur ouvrir l’accès direct à l’esprit des enfants.
Sophie Audugé rappelle que SOS Éducation soutient la cause pour la défense et le respect des personnes homosexuelles et transsexuelles. Le travail mené sur les risques de la transidentité à l’École ne concerne que la personne de l’enfant.
Présentation de l’association SOS Éducation
SOS Éducation est une association d’intérêt général créée en 2001 et indépendante de tout mouvement, qu’il soit politique, confessionnel ou syndical. Elle défend une école qui instruit, respecte l’autorité parentale, soutient ses professeurs dans leur mission d’instruction et s’oppose aux discours idéologiques présentés comme des vérités. SOS Éducation place l’intérêt de l’enfant en considération primordiale. L’École a le devoir d’instruire, de protéger, et de ne surtout pas nuire.
L’association n’a jamais touché de subvention publique, elle est financée exclusivement par la générosité de citoyens engagés à défendre les causes de l’instruction et de l’enfant.
Sophie Audugé déclare l’absence de conflit d’intérêts la concernant et concernant SOS Éducation, précaution essentielle à une audition touchant l’intégrité et la santé des enfants.
Avant-propos
Sophie Audugé circonscrit le champ de travail de SOS Éducation sur la question transidentitaire. Les travaux de l’association concernent la personne de l’enfant, le rôle joué par le système éducatif dans la diffusion de cette idéologie et les risques connus en matière de santé psychique et physique sur les élèves au moment où le ministre signe cette circulaire.
Sophie Audugé liste les actions menées par SOS Éducation depuis septembre 2021 (publication de la circulaire Blanquer), accessibles sur le site internet de l’association :
- Note de synthèse, décembre 2021
- Visioconférence, décembre 2021
- Pétition pour le retrait de la circulaire, + de 53 000 signataires
- Requête pour annulation au Conseil d’État, avril 2021 – toujours en cours
- Accompagnement de parents et de professeurs concernés
Avant d’engager sa présentation, Sophie Audugé salue l’initiative du groupe de travail mis en place par le groupe Les Républicains au Sénat et remercie Bruno Retailleau, Jacqueline Eustache Brinio, leurs confrères et consoeurs, femmes et hommes davantage mués par l’intérêt supérieur des enfants que par leurs intérêts politiques et de carrière.
Sophie Audugé souhaite rappeler que des professionnels de la santé, dont la probité et la valeur académique ne peuvent être contestées, sont aujourd’hui empêchés d’exercer, écartés de certains postes, isolés de leur corps professoral, au motif qu’ils ont choisi d’adopter une approche mesurée qui privilégie l’intérêt de l’enfant à l’idéologie. Certains ont reçu des jets d’excréments alors qu’ils se rendaient à une conférence. Sophie Audugé insiste sur cette réalité. Sophie Audugé pense à toutes les personnes engagées pour protéger les enfants et salue leur courage exemplaire. Ce contexte de danger pour les enfants et d’obstruction de la parole de ceux qui veulent les protéger rend ce groupe de travail capital.
Présentation faite par SOS Éducation
1. Précision sémantique
- Le sexe : chez les humains, le sexe est une catégorie biologique binaire. Les individus sont classés comme mâles ou femelles sur la base de leur fonction reproductive. Le sexe est déterminé in utero et est immuable.1
- Le genre : le genre fait référence aux stéréotypes et rôles sociaux associés à chaque sexe. Le genre fait référence à la structure de pouvoir hiérarchique entre les hommes et les femmes. Le genre est une catégorie sociale plutôt qu’individuelle.2
- L’identité de genre fait référence au sentiment d’identification psychologique : la personne s’identifie soit comme un membre du « genre » masculin ou féminin, soit comme neutre (ni l’un ni l’autre).3
- La transidentité : selon l’idéologie du genre ressenti, la transidentité caractérise la situation d’une personne dont l’identité de genre, le sentiment d’identification à un genre, ne correspond pas à son sexe biologique.
- L’autodétermination4: habiletés et attitudes requises chez une personne, lui permettant d’agir directement sur sa vie en effectuant librement des choix non influencés par des agents externes indus. Précision importante : cette définition est utilisée par les associations militantes pour faire croire que les enfants ne peuvent pas se tromper sur eux-mêmes et que leur choix est éclairé par nature. En réalité, le concept d’autodétermination ne s’applique pas aux enfants, il a été élaboré pour caractériser l’aptitude au libre choix d’adultes présentant des troubles d’autorégulation dus à l’incapacité intellectuelle ou à des troubles des apprentissages. L’autodétermination n’est pas une capacité présente chez l’enfant et l’adolescent du fait de leur immaturité cérébrale et de l’emballement neurologique qui caractérise la phase pubertaire. Ce concept, sur lequel repose l’affirmation du genre ressenti, est inopérant s’agissant d’un enfant. Rappelons sans cesse que l’enfant n’est pas un adulte en miniature.
2. Transsexualité / transidentité, d’un syndrôme à un phénomène de société
2.1. Origine de la transsexualité : un syndrome psychopathologique
Première apparition d’une psychopathologie transsexuelle
Le terme de transsexualité est utilisé pour la première fois en 1949, par David O. Cauldwell dans un article intitulé « Psychopathia transsexualis » qu’il publie dans la revue Sexology. Il formule les termes de psychopathologie transsexuelle pour décrire le cas d’une patiente fille qui désirait obsessionnellement être un garçon. La transsexualité désigne alors un désir obsessionnel d’être de l’autre sexe.
Conceptualisation du syndrome transsexuel, dit syndrome de Benjamin
Le terme transsexualité va s’imposer sous l’influence d’Harry Benjamin, endocrinologue et sexologue, qui l’instaure à partir de 1953 comme un syndrome, c’est-à-dire un état psychologique caractérisé par un ensemble de signes cliniques. Il lui donnera d’ailleurs son nom puisqu’on parlera indifféremment de syndrome de Benjamin ou de transsexualité.
Harry Benjamin : une figure emblématique
Harry Benjamin crée « l’association internationale Harry Benjamin pour la dysphorie de genre » qui devient en 2006 la WPATH5,, l’association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres et non conformes. Toutes les normes, les protocoles et les mouvements militants émanent ou se réfèrent à la WPATH.
Définition du syndrome de transsexualité et profil
Condition humaine douloureuse dont l’origine et la raison persistantes sont l’incongruence intimement ressentie avec son sexe biologique.
- Apparition dans l’enfance – entre 2 et 5 ans – 1/10 000 garçons & 1/20 000 filles,
- Après la puberté, 75 % se réconcilient avec leur sexe biologique, 70 % de ces 75 % seront homosexuels,
- Les transsexuels persistants après la puberté engagent leurs chirurgies autour de 30 ans.
2.2. Du syndrome de transsexualité à l’idéologie transidentitaire
Schéma de SOS Éducation De la transsexualité syndrome au phénomène transidentitaire