Une pétition adressée à l’OMS, à signer d’urgence !

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Posté par : SOS Éducation - M 5 janvier 2024 3 commentaires

Chère amie, Cher ami,

Vous le savez, ce n’est pas dans les habitudes de SOS Éducation de relayer les pétitions d’autres associations…

… Mais aujourd’hui, le sujet est beaucoup trop important !

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de constituer un groupe d’experts entièrement transaffirmatif pour élaborer les lignes directrices de ses recommandations à venir sur « la santé des personnes trans et des personnes de genre différent », dont les enfants.

Ce groupe a été nommé en catimini au début des vacances de Noël, bien évidemment quand tout le monde avait la tête ailleurs.

L’objectif ? Que leurs arrangements entre amis passent inaperçus !

C’était sans compter sur l’engagement d’une poignée d’associations à travers le monde qui veillent à protéger les enfants, avec des moyens limités, mais avec efficience.

Le groupe désigné par l’OMS rassemble des « experts » gavés de conflits d’intérêts, qui prônent la transition et donc la médicalisation des enfants.

On y trouve, entre autres, la fondatrice d’une clinique du genre, qui engendre sûrement un bénéfice financier monstrueux… Entre nous, pensez-vous qu’elle va défendre une approche mesurée sur les transitions de genre chez les mineurs ?

Ce groupe de personnes militantes nous rappelle celui constitué par l’OMS en 2006 pour établir les recommandations sur l’éducation à la sexualité, aujourd’hui appliquées dans les écoles de nos enfants.

La première réunion de ce groupe a déjà été programmée, les 19-21 février 2024, au siège de l’OMS à Genève. Il semble que l’intention est d’aller vite…

(Vous pouvez découvrir la composition du groupe de l’OMS – en anglais – en suivant ce lien)

Avec pour ordre du jour, “interpréter les preuves”, “formuler des recommandations” et “suggérer une mise en œuvre” concernant :

  • La promotion des traitements affirmant le genre,
  • La formation des cliniciens,
  • Les politiques de santé,
  • La “reconnaissance légale de l’identité de genre autodéterminée”.

Il est invraisemblable que seule une vision transaffirmative soit représentée dans ce groupe, alors qu’aucun des docteurs internationalement reconnus dans ce domaine n’en fait partie.

L’objectif est biaisé : il ne s’agit pas de chercher la vérité dans l’intérêt supérieur des enfants, mais bien de pousser un modèle social transhumaniste, dont on sait par ailleurs qu’il est délétère sur la santé physique et psychique des mineurs.

C’est pourquoi je vous propose de nous mobiliser aujourd’hui, et de nous joindre à ceux qui demandent des comptes à l’OMS sur la partialité de ce groupe composé non pas d’experts, mais plutôt de personnes déterminées à faire avancer la cause trans en ciblant les enfants !

La France est un des plus grands contributeurs de l’OMS, et les recommandations qui seront produites vont directement concerner nos enfants dans les années à venir.

Il est URGENT d’agir  pour montrer que nous ne sommes pas dupes !

Le fonctionnement de l’OMS est indigne, et la France devrait prendre de la distance vis-à-vis d’institutions internationales de santé ayant si peu d’éthique et de rigueur déontologique…

J’ai signé la pétition de la SEGM (Society for Evidence-Based Gender Medicine) pour SOS Éducation, et je vous invite à la signer aussi !

Faites vite, elle ne sera disponible que très peu de jours, jusqu’à ce dimanche 7 janvier 2024.

Le but est de dépasser les 10 000 signataires en un temps réduit, pour faire réagir l’OMS.

Il faut absolument que les grands spécialistes internationaux figurent dans ce groupe d’experts, pour que ses travaux se penchent vraiment sur la question transidentitaire chez les enfants.

Retrouvez la traduction complète de la pétition ci-dessous, et suivez ce lien pour la signer directement !

Nous devons absolument faire modifier la composition de ce groupe de travail par l’OMS, sans quoi tout ce qui en sortira ne fera qu’amplifier le discours transaffirmatif actuel, et masquer les effets délétères de la transition.

Faire croire à des enfants en situation de mal-être que leurs problèmes vont disparaître s’ils changent de genre est criminel !

La plupart des pays qui ont encouragé les transitions de genre chez les mineurs (Angleterre, Suède, Finlande, Norvège, États-Unis, Pays-Bas…) font maintenant marche arrière face aux scandales sanitaires qui émergent chez eux.

Mais de manière incompréhensible, quand on aborde une position muée exclusivement par le souci de l’intérêt supérieur des enfants, l’OMS décide de foncer droit dans le mur, en appuyant sur l’accélérateur !

Comme SOS Éducation, dites NON au groupe de travail partial constitué par l’OMS en signant la pétition de la SEGM.

Un grand merci pour votre engagement sur cette cause si importante pour protéger les enfants.

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

L’OMS doit revenir à la case départ sur ses directives en matière de santé des transgenres

Nous, soussignés, nous opposons fermement au groupe d’experts partial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé d’élaborer de nouvelles lignes directrices sur la santé des transgenres. Sur les 21 membres du groupe, plus des trois quarts sont des activistes transgenres. Les quelques médecins sont soit spécialisés dans le VIH, soit des “médecins du genre”. On assiste actuellement à une explosion mondiale du nombre d’adolescents souhaitant changer de sexe ; le plan déclaré de l’OMS visant à promouvoir les hormones et la “reconnaissance légale de l’identité sexuelle” portera préjudice à d’innombrables jeunes dysphoriques, gays, lesbiennes et autres femmes. L’OMS doit annuler la première réunion prévue de ce groupe en février et retourner à la planche à dessin.

Nous demandons à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de participer à un dialogue ouvert et transparent sur les implications scientifiques et sociétales des traitements de la dysphorie de genre, sur l’importance du sexe biologique et sur la meilleure façon de protéger les personnes transidentifiées sans sacrifier la protection d’autres groupes vulnérables, y compris les femmes et les enfants, plutôt que de l’anticiper. Un tel dialogue exige que l’on entende les différents points de vue des experts et des parties prenantes, que l’on donne au public suffisamment de temps pour s’exprimer et que le groupe d’élaboration des lignes directrices (GDG) prenne le temps et le soin nécessaires pour comprendre tous les risques, les avantages et les inconnues, plutôt que d’arriver à Genève avec une opinion déjà arrêtée.

Le 18 décembre 2023, l’OMS a annoncé qu’elle allait élaborer une ligne directrice sur “la santé des personnes transgenres et des personnes de sexe différent”. L’OMS a également publié les noms des 21 membres du groupe d’experts sur les lignes directrices qui doivent se réunir du 19 au 21 février 2024 au siège de l’OMS à Genève, en Suisse. Dans le cadre de cette annonce, l’OMS a ouvert une brève fenêtre pour les commentaires du public, qui devrait se terminer le 8 janvier 2024.

Les signataires de cette pétition en ligne sont très préoccupés par l’annonce de l’OMS. Ces préoccupations, abordées plus en détail ci-dessous, sont les suivantes :

  • Groupe d’élaboration des lignes directrices (GDG) partial. Le groupe actuel est fortement biaisé en faveur des approches “affirmant le genre”, avec une absence de perspectives critiques. La majorité des membres du groupe ont exprimé des opinions tranchées en faveur des interventions hormonales et chirurgicales pour la transition, ont rejeté les risques connus et potentiels associés à ces interventions et ont dénigré les approches psychothérapeutiques en les qualifiant de “thérapies de conversion”. Le groupe ne comprend aucun expert en développement de l’enfant et de l’adolescent, ni aucun critique du modèle d’affirmation. Les détransitionnistes et les désisters sont également exclus. Compte tenu de la composition du groupe, il y a de fortes raisons de croire que la ligne directrice sera également biaisée.

 

  • Une période de consultation publique superficielle. L’OMS a ouvert une brève fenêtre (trois semaines seulement) pour recueillir les commentaires du public à un moment de l’année où une grande partie du monde s’est déconnectée pour célébrer les fêtes. Cela témoigne d’un manque d’intérêt pour la participation du public.

 

  • Processus d’élaboration des lignes directrices précipité dans l’ensemble. La réunion du groupe chargée de prendre les décisions clés a déjà été programmée pour le 19 février 2024. Cela ne laisse pas suffisamment de temps pour créer un groupe équilibré, commander des examens indépendants et synthétiser les données probantes, sans parler d’émettre des recommandations responsables.

A. Composition biaisée du panel.

Une recherche superficielle sur Internet concernant les positions et les points de vue des 21 membres du groupe d’experts révèle que la plupart d’entre eux ont dénigré la thérapie exploratoire en la qualifiant de “thérapie de conversion”, tout en promouvant une approche hautement médicalisée d'”affirmation du genre”. Les trois quarts de ces membres sont soit des personnes transidentifiées, soit des membres d’organisations de défense telles que Global Action for Trans Equality (GATE), soit des membres de la World Professional Association for Transgender Health (WPATH), dont plusieurs anciens présidents et membres du comité exécutif de la WPATH qui soutiennent l’approche médicalisée de cette organisation en matière de gestion de la dysphorie de genre chez les adolescents et les jeunes adultes.

Certains membres n’ont pas divulgué correctement les conflits d’intérêts dans leurs profils partagés publiquement. Par exemple, Teddy Cook a été vice-président d’AusPath, ce qui n’est pas mentionné dans sa biographie contenue dans l’annonce de l’OMS. Nous notons également avec inquiétude que la WPATH soutient le modèle de soins dit du “consentement éclairé”, qui n’exige aucune évaluation psychologique, et que dans ses normes de soins les plus récentes (SOC-8), elle a supprimé presque toutes les restrictions d’âge pour les hormones et les opérations chirurgicales, tout en promouvant l’idée non prouvée que les mineurs peuvent s’identifier comme des “eunuques”.

Étant donné la nature très polarisée de la médecine du genre, les conflits d’intérêts sont inévitables, en particulier en ce qui concerne les positions intellectuelles occupées. Toutefois, l’OMS a la responsabilité de divulguer pleinement et d’équilibrer ces conflits entre les membres afin de s’assurer qu’ils produisent des lignes directrices impartiales. Le GDG devrait compter autant de personnes favorables à l’affirmation que de membres préoccupés par ses inconvénients potentiels. Les parties prenantes devraient être diversifiées, non seulement en termes de localisation géographique (ce que l’OMS a réussi à faire), mais aussi en ce qui concerne leurs antécédents professionnels et leurs points de vue.

Nous souhaitons exprimer notre profonde inquiétude concernant les soins prodigués aux enfants, aux adolescents et aux adultes qui se posent des questions sur leur genre. D’importantes questions restent sans réponse, les inquiétudes concernant les risques et les inconnues augmentent, et la science est loin d’être établie. L’explosion du nombre d’adolescents et de jeunes adultes s’identifiant comme transgenres et cherchant des interventions qui changent leur vie (et l’évolution simultanée de la démographie des patients) est mal comprise. Ces jeunes patients sont en grande majorité des femmes, n’ont généralement pas d’antécédents de dysphorie de genre dans l’enfance et présentent souvent de graves comorbidités neurocognitives et psychiatriques. Le nombre croissant de détransitions montre que la pratique médicale dans ce domaine est défectueuse et que certains patients sont lésés au lieu d’être aidés. Toute recommandation de l’OMS doit donc prendre en compte les besoins de ce groupe complexe et vulnérable. Le GDG, tel qu’il est constitué, ne comprend pas un seul détransitionneur, désisteur ou expert travaillant avec ces cohortes.

S’il est probable qu’une ligne directrice biaisée de l’OMS n’aura que peu d’impact sur les pays dont les autorités de santé publique adhèrent déjà aux principes de la médecine factuelle (Angleterre, Finlande, Suède, par exemple), elle aura un effet préjudiciable sur d’autres pays où le débat ne fait que commencer (Australie, Allemagne, États-Unis, par exemple). En outre, elle aura probablement une influence négative sur la santé publique dans les pays en développement qui ne disposent pas des ressources ou de l’expertise nécessaires pour investir dans un processus d’élaboration de lignes directrices de qualité et qui en sont venus à compter sur les orientations de l’OMS pour définir et promouvoir les meilleures pratiques.

B. Une période de consultation publique brève et superficielle.

L’OMS a prévu une très courte période pour les commentaires du public (du 18 décembre au 8 janvier), qui tombe pendant les vacances d’hiver. Pendant cette période, la plupart des gens ne sont pas en mesure de consulter des documents détaillés et de rédiger des réponses. C’est la deuxième fois que l’OMS ouvre une fenêtre de réponse aussi courte pendant une période de vacances. La première fois, lorsque l’annonce initiale a été faite en juin 2023, elle a coïncidé avec les vacances d’été et n’a laissé que deux semaines au public pour faire part de ses commentaires. La liste des panélistes communiquée par l’OMS à l’époque était incomplète.

Nous sommes également préoccupés par le fait que l’OMS a déjà programmé la réunion du groupe d’experts à Genève à la mi-février 2024, alors que le groupe sera chargé de prendre un certain nombre de décisions et de recommandations importantes. Cela semble rendre la période de consultation publique sans objet, car l’OMS ne serait pas en mesure de répondre aux préoccupations du public concernant la composition du groupe d’experts dans un délai aussi court.

Cette réunion doit être reportée jusqu’à ce que le public ait eu amplement le temps d’examiner et de commenter la composition du GDG et sa mission d’élaborer des recommandations sur les interventions hormonales et chirurgicales, ainsi que sur l’auto-identification légale du genre. L’OMS doit s’attaquer aux conflits d’intérêts déjà apparents en rééquilibrant la composition du groupe. Certains membres ne devraient pas être autorisés à participer en raison de conflits d’intérêts intellectuels extrêmes (que le manuel de l’OMS mentionne spécifiquement), tandis que la participation d’autres membres pourrait devoir être limitée à certains domaines. En outre, l’OMS devrait envisager d’engager un méthodologiste indépendant pour l’assister dans le processus d’élaboration des lignes directrices.

C. Processus d’élaboration des lignes directrices précipité.

La composition finale du groupe n’a été annoncée que le 18 décembre mais, selon l’OMS, ce groupe évaluera les preuves et formulera des recommandations sur une série de sujets, notamment les soins de santé, la formation des cliniciens, les politiques de santé et les lois, d’ici le 21 février. Qualifier cette procédure de précipitée serait un euphémisme dramatique. Il s’agit d’un effort pluriannuel visant à répondre aux besoins en matière de soins de santé d’un seul groupe démographique (les moins de 18 ans) dans un seul pays (l’Angleterre).

C’est une vitesse fulgurante pour n’importe quelle organisation, mais surtout pour l’OMS, qui doit consulter diverses parties prenantes, commander des analyses de données probantes à des tiers et éventuellement engager des experts indépendants pour l’aider à superviser le processus d’élaboration des lignes directrices. Rien de tout cela ne peut être accompli de manière réaliste dans le délai artificiellement contraint de l’OMS.

* * *

Pour toutes ces raisons, les signataires de cette pétition demandent à l’OMS de nommer au sein du groupe d’élaboration des lignes directrices des personnes ayant des points de vue différents et de prolonger la période de consultation publique afin de garantir que toutes les voix dans ce débat aient la possibilité d’être entendues. Nous demandons à l’OMS d’annuler la réunion de février à Genève du groupe d’élaboration des lignes directrices tel qu’il est actuellement constitué, et de résoudre les nombreux conflits d’intérêts actuellement en jeu. Nous demandons également la transparence concernant la sélection des participants au GDG, la divulgation complète de tous les conflits d’intérêts (financiers et intellectuels) et un plan clair sur la manière dont l’OMS entend équilibrer les points de vue fortement opposés et faciliter le dialogue au-delà des différences de perspective.

Les membres doivent également représenter un éventail de perspectives sur l’importante question de la reconnaissance juridique de l’auto-identification de genre. Ces questions ont de profondes implications à la fois pour les personnes transidentifiées et pour la société dans son ensemble (en particulier les droits des femmes et des jeunes filles), et ne doivent pas être traitées à la hâte.

Enfin, nous demandons à l’OMS de respecter ses propres procédures internes pour l’élaboration de lignes directrices, afin de garantir la fiabilité et la crédibilité de ces lignes directrices. Toutes les directives de l’OMS doivent s’appuyer sur les meilleures données disponibles. Lorsque les preuves sont insuffisantes, comme c’est le cas dans ce domaine de la médecine, les directives doivent clarifier les risques et les inconnues. Si des recommandations sont formulées, l’OMS doit indiquer clairement quelles sont les valeurs et les préférences qui motivent les recommandations et préciser quelles sont ces valeurs. Il s’agit là d’une exigence pour toute ligne directrice fondée sur des données probantes.

Il ne suffit pas d’utiliser le langage de la médecine fondée sur des données probantes sans la pratiquer réellement. Les patients de tous âges qui souffrent de dysphorie sexuelle ou qui se posent des questions sur leur sexe méritent mieux que cela ; les besoins spécifiques des enfants, des adolescents et des jeunes adultes exigent une attention et des soins particuliers, tout comme le droit des femmes à la sécurité.

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3 commentaires

  • Garon -Castule

    Très inquiète par ce sujet et surtout dans la manière dont on le traite
    Je signe cette pétition pour que l’OMS annule la réunion en février et prennent le temps suffisant de réunir tous les acteurs professionnels sur ces questions graves . Que tous puissent être entendues que les avis puissent être confrontés. Nous demandons la transparence dans l’équipe qui sera constituée pour débattre de ce sujet ainsi que de respecter ces droits des femmes.
    Quant aux enfants rien ne doit se faire avant l’âge d’une maturité affective, émotionnelle, intellectuelle suffisante pour prendre une telle décision.
    N’ecartons pas d’autres souffrances ,changer de sexe , d’identité n’est pas LA solution a tout. ATTENTION!!!
    Laissons nos enfants grandir!

  • Anne Mauconduit

    j’applaudis des deux mains à cette initiative. Je signe et je diffuse. Bravo et merci!