Chère amie, Cher ami,
Qui veut la peau de l’enseignement privé ?
J’ai pu répondre à cette question en direct sur CNews, sur le plateau de Sonia Mabrouk, à la suite des attaques lancées contre le « choc des savoirs » et les écoles privées !
Je suis revenue sur l’annonce d’un rapport sur « le financement public de l’enseignement privé » par les députés Paul Vannier (La France insoumise) et Christopher Weissberg (Renaissance), dans le cadre de la mission d’information sur le financement public de l’enseignement privé.
Au cours de mon intervention, j’ai pu faire le tour du sujet, notamment sur :
- La chute historique de la France lors du dernier classement PISA ;
- L’impact très important du statut social sur la réussite en France (les élèves favorisés français ont le niveau en mathématiques des élèves du Japon et de la Corée, les meilleurs du monde… Alors que les élèves défavorisés ont le niveau de ceux de Moldavie ou du Kazakhstan, les moins bons au monde !) ;
- Le manque d’enseignants : d’après les chefs d’établissement, il n’y a pas assez de professeurs pour dispenser les enseignements pour 67 % des élèves en France !
- Le choix de nombreux parents de milieux défavorisés, qui privilégient l’école privée pour l’instruction de leurs enfants ;
- La responsabilité des syndicats enseignants qui s’opposent au choc des savoirs, alors que ce devrait être le cœur de leur mission ;
- Le manquement manifeste de l’État à son devoir d’instruction, quand des dizaines de milliers d’enfants quittent le primaire sans savoir lire, écrire, compter, ni produire un raisonnement logique et structuré.
Découvrez mon intervention dès maintenant, en cliquant sur le lecteur vidéo ci-dessous :
Etant institutrice de 1971à 2006, j’ai vu et vécu avec nos enfants la destruction des enseignements des matières fondamentales et l’absence de formation pratique des futurs enseignants ( particulièrement dans le choix des méthodes de lecture , l’ absence de formation pour apprendre aux élèves à écrire
correctement en cursive.Le manque d’exercices répétitifs pour intégrer les règles des matières enseignées.Et de plus la folie que c’est l’enfant qui doit découvrir son savoir…Je comprends les parents qui désirent le meilleur pour leurs enfants , nous avons mis nos deux garçons en collège privé afin qu’ils soient bien enseignés et bien encadrés .Je soutiens votre association depuis le début de saga création ,cela m’a permis de me sentir moins seule face à la multitude de réformes souvent saugrenues …Je ne gardais que ce qui me semblait apporter un plus aux élèves, mais j’ai toujours enseigner la syllabique et utiliser la méthode Jeannot pour l’apprentissage de l’écriture en GS .
Merci pour cette intervention basée sur des chiffres atterrants…
Ce serait tellement bien que vous vous fassiez entendre auprès d’ E.Macron ou G. Attal directement avant que le RN s’empare du sujet ! Pourquoi un tel attentisme de la part du gouvernement? Quels intérêts sont en jeux?….
Poursuivez vos efforts et ne vous découragez pas!
Le mal existe depuis que les élèves savent que 80 % d’entre eux auront le bac. Donc quelques uns commencent à paniquer 1 ou 2 mois avant le bac en pensant : pourvu que je ne sois pas dans les 20 % restant.
On veut des résultats: il faut remettre les notes, et que les élèves ne passent pas systématiquement de classe en classe à partir de la seconde.
Ceux qui ont 12 de moyenne passent en classe supérieure; entre 10 et 12, examen de passage, et ùoins de 10, redoublement. Les notes seules obligeront l’élève à travailler.
Chère Madame,
Vous avez aujourd’hui des micros qui vous sont donnés pour dénoncer cette maltraitance scolaire et ces attaques ignobles contre les écoles privées. Gardez foi dans vos convictions profondes, je vous soutiens en pensée et en prière et financièrement.
Oui, l’école privée doit être soutenue, elle est aujourd’hui le seul repère pour des enfants et leurs parents. Nos « pauvres » gouvernants ont perdu toute morale civile et religieuse et ce n’est pas ceux qui suivent qui redonneront à la France une place enviable. Néanmoins, un match n’est jamais gagné ou perdu d’avance, alors nous avons besoin de voix comme la vôtre pour continuer la bataille contre l’immoralité ambiante et la dégradation des savoirs.
Toutefois, j’ajouterais que les parents et les grands-parents, dont je suis, ont aussi un rôle important à jouer pour le bien de nos enfants.
Avec tout mon soutien et ma sympathie.
En total accord avec Madame Audugé. Il est difficile à notre époque de se faire respecter dans une classe de 26 à 35 élèves.
Dans les milieux défavorisés il y a trop de parents monoparental ce qui entraîne le manque d’encadrement et donc, pas disponible lors des convocations.
Pour défendre l’éducation nationale, il faut dire qu’ elle est là pour instruire non pas faire l’éducation au sens propre, que certains parents ont délaissé.
J’espère qu’à force de passer dans les médias, Madame Audugé soit écouté de Madame la Ministre de l’éducation.
Professeur des écoles pendant 20 ans , j’ai constaté très rapidement qu’il y a eu dès les années Mitterand avec le fameux livre blanc de Jacques Lange une volonté politique de faire du nivellement par le bas dans la façon de mener la pédagogie ( les syndicats adhérants totalement à cette vision) .et ceci est une ligne non dite et une vision unie latérale de l’éducation Nationale imposée jusqu’au au sein des formations des enseignants depuis plus de 40 ans !!!
Respect Madame
Tout à fait d’accord avec vous, Madame. En primaire, il faut se limiter aux fondamentaux (lire, écrire et compter ), encore faut-il que les enseignants eux-mêmes les maîtrisent!
(Un agrégé à la retraite)