Chère amie, Cher ami,
À la suite des graves dérives lors d’une intervention d’éducation à la sexualité en CM2, SOS Éducation et l’association les mamans louves tapent du poing sur la table !
SOS Éducation a écrit au ministre Pap Ndiaye : une lettre sans filtre que je vous invite à découvrir ci-dessous…
Nous devons aller plus loin, ensemble, pour que des mesures d’urgence soient prises pour protéger les enfants.
Dans les prochains jours, je vous proposerai de participer à notre consultation nationale sur l’éducation à la sexualité à l’École : surveillez vos e-mails !
Le sujet n’est pas nouveau, mais l’obsession de Pap Ndiaye d’en faire une priorité inquiète. Surtout lorsque l’Éducation nationale donne son blanc-seing à des associations idéologiques, comme le planning familial, qui dévoient l’objectif annoncé de protection de l’enfant et de l’enfance.
Rappelons que récemment le planning familial a publié un lexique «trans», c’est-à-dire le nouveau vocabulaire à utiliser pour «respecter toute la fluidité des genres».
Dans ce lexique, le planning familial édite par exemple une liste des termes «à ne pas utiliser», parmi lesquels «mâle»; «femelle»; «masculin»; «féminin» !!
Toujours dans ce lexique :
- Le «sexe» est défini comme «Construit social basé sur des observations moyennes des différences biologiques entre les genres. Il est communément admis scientifiquement que le sexe est un spectre. Peut également désigner l’appareil génital.» Je précise que la mise en forme italique de la dernière phrase est celle du lexique.
- Et le «genre» comme «Classe sociale construite culturellement. En occident, cela admet deux catégories, dont une dominée : les femmes ; et une dominante : les hommes. Genre est également utilisé en raccourci pour désigner l’identité de genre.»
De graves dérives sur l’éducation à la sexualité… en CM2 !
Au-delà de la question des associations idéologiques qui assurent les séquences d’éducation à la sexualité avec des contenus qui n’ont rien à voir avec l’objectif de protection des enfants, d’autres dérives sont observées.
Notamment celle qui s’est produite fin janvier et que SOS Éducation et les mamans louves dénoncent dans le courrier adressé au ministre de l’Éducation nationale.
Avant de vous dévoiler les propos invraisemblables rapportés par des enfants de 9-10 ans, il faut savoir que les intervenants revendiquent d’adopter une modalité d’éducation à la sexualité appliquée aux Pays-Bas, qu’ils jugent «progressiste», et qui consiste à parler de sexualité aux enfants dès 3 ans.
Méthode et théorie qui ne font pas consensus évidemment, et qui sont fortement critiquées par nombre de pédopsychiatres au motif qu’elles constituent une effraction dans l’imaginaire, le psyché et l’innocence de l’enfant.
Voilà donc ce qui s’est produit le 31 janvier dernier.
Une infirmière de l’Éducation nationale réalise sa 4ème séance avec la classe de CM2 de l’établissement.
Séance d’éducation à la sexualité jugée «classique» qui consiste à tirer au sort les mots posés anonymement par les élèves dans une boîte, où l’intervenant les attrape et les explique un à un…
Ce que l’infirmière a fait.
Oubliant manifestement qu’elle s’adressait à des enfants de 9-10 ans et ne se posant pas de questions sur le contenu de certains papiers, émanant pourtant d’enfants si jeunes !
Face aux explications apportées par l’infirmière, les élèves sont sidérés, certains sont en état de choc à tel point qu’ils rapportent à la maison les propos tenus par l’infirmière…
Attention ! Ces propos rapportés par les enfants peuvent choquer…
Les voici :
- « Pour le plaisir une fille suce le pénis du garçon »
- « Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose »
- « Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon »
- « On peut faire le sexe dans les fesses »
- « Dites aux parents de vous vacciner contre le papillon »
- « On peut changer de sexe… prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils »
Les jeunes élèves ont manifesté leur désarroi explicitement durant et après l’intervention : pleurs, mains sur les oreilles, refus de revenir en classe, refus de retourner en séance d’éducation à la sexualité, dégoût…
Ces propos absolument inappropriés à l’âge des enfants ont beaucoup fait réagir, et malheureusement, ce qui s’est produit dans cette école n’est pas un cas isolé.
Mais surtout, certains parents n’osent pas réagir de peur de représailles sur la scolarité de leur enfant. Il en est de même pour les équipes éducatives.
C’est clairement la loi du silence qui domine, voilà ce qui est scandaleux !
Comment l’institution scolaire, ses représentants et les parents ont-ils pu à ce point se détacher de l’essentiel : l’intérêt supérieur de l’enfant, et non celui de l’institution et du qu’en dira-t-on ?!
L’infirmière a été immédiatement soutenue par son syndicat, qui a pris sa défense considérant qu’elle était expérimentée et n’avait fait que «répondre aux questions des enfants». Le syndicat défend la méthode évoquée plus haut et l’infirmière.
Entre les lignes, il s’agit de laisser entendre que le problème n’est pas l’intervention ni l’intervenant, mais l’éducation des enfants qui ont écrit les mots à expliquer et les ont placés dans la boîte. Ben voyons !
Sauf que… tous les enfants n’étaient pas auteurs de ces mots. Certains n’avaient rien demandé et ont reçu ces détails sexuels comme une effraction dans leur psychique immature d’enfant.
Pour les autres, les auteurs, l’infirmière aurait dû s’inquiéter que si jeunes, ils aient des questionnements de cette nature. S’agit-il d’enfants maltraités, abusés, consommateurs de contenus pornographiques… ?
Rappelons qu’ils ont entre 9 et 10 ans !
L’infirmière aurait dû chercher comment les aider et non pas faire croire :
- que de telles interrogations à leur âge étaient « normales »,
- qu’il fallait absolument y répondre
- que les réponses étaient opportunes pour toute la classe !
L’infirmière aurait dû mettre de côté ces « petits mots » qui n’avaient pas à être détaillés et limiter son intervention au cadre strict prévu par la circulaire, à savoir : « l’éducation à la sexualité doit se faire sans dimension sexuelle stricto sensu à l’école élémentaire ».
Pour de nombreux parents qui confient leurs enfants à l’École de la République, c’est la stupéfaction.
Jamais ils n’auraient pu penser que «l’éducation à la sexualité» relevait d’un tel lavage de cerveau et d’un manque total de considération des besoins et du développement émotionnel de l’enfant.
C’est pourquoi nous avons décidé de prendre ce sujet à bras le corps et d’écrire une lettre au Ministre de l’Éducation nationale.
Complètement d’accord avec SOS EDUCATION. Cette information doit être encadrée, faite avec un contenu strict de l’éducation Nationale (Biologie avant tout). Elle doit être adaptée à l’âge des enfants. Elle peut être une alerte pour l’enseignant quand les questions des enfants montrent qu’ils ont des connaissances démontrant un environnement pornographique. (Films, vidéos,sévices sexuels , etc).
Interdiction de faire entrer dans l’école ou collège, le militantisme des associations qui viennent pour le prosélytisme : LGBTQIIT+, planning familial, PIR,….
Bonjour
Y a t’il cette année un cours d’éducation sexuelle prévu dans le programme de l’éducation nationale en 6 ème et en Cm2, Cm1 ?
En vous remerciant par avance
Asmae
Bonjour, vous trouverez ci-après des détails sur les cours à la sexualité, vous pouvez consulter les deux circulaires sur le sujet parues en 2018 et 2022 ici :
https://www.education.gouv.fr/bo/18/Hebdo33/MENE1824340C.htm?cid_bo=133890
https://www.education.gouv.fr/bo/22/Hebdo36/MENE2228054C.htm
Et ici nos différents courriers d’alerte adressés au gouvernement ainsi que les interventions médias de notre déléguée générale à ce sujet : https://soseducation.org/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-sexualite-ecole
Nous vous conseillons de consulter tous ces documents et de revenir vers nous si vous avez d’autres interrogations.
Bonjour, je suis maman d’une fille de 10 ans qui a eu droit a des cours d’éducation sexuelle en janvier dans sa classe. J’ai trouvé cela très inapproprié pour des enfants de cet âge là. Après en avoir échangé avec d’autres parents, je me suis rendu compte que beaucoup ont été outré par ces cours très explicite sur les relations sexuelles.
Je trouve ça inadmissible… Personnellement ma fille est assez perturbée depuis ces cours et se pose beaucoup de question qui du coup ne sont pas de son âge.
J’espère que l’éducation nationale va revoir son programme sur ce sujet mais en attendant pour les enfants de CM2 de l’année 2024 je ne sais pas trop comment ils vont pouvoir les aider à être moins perturbé a se sujet…