Changement de genre à l’École : faut-il s’inquiéter ?

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Posté par : SOS Éducation - M 12 janvier 2023 6 commentaires

Chère amie, Cher ami,

Changement de genre à l’École : faut-il s’inquiéter ?

J’ai été invitée dans l’émission Touche pas à mon poste sur C8 lundi 9 janvier, pour donner mon avis sur ce sujet d’actualité, qui fait beaucoup réagir !

Vous le savez, SOS Éducation se doit d’être présente à la radio, dans les journaux, sur les plateaux de télévision… Pour alerter le grand public sur ce qui se passe dans nos écoles.

Nous devons mobiliser le plus de citoyens possible pour améliorer le système éducatif et protéger les enfants !

Nous envoyons nos analyses sur le système éducatif et les résultats de nos travaux à plus de 500 journalistes, dès qu’ils sont publiés.

Et nous sommes ravis de pouvoir porter la voix des citoyens inquiets pour l’avenir de l’École, dès qu’un média courageux souhaite s’emparer des sujets qui fâchent !

Touche pas à mon poste est une émission à grande audience, souvent critiquée, mais qui a le courage d’affronter tous les problèmes de la société et d’en débattre sans tabou.

Le thème de la transition de genre chez les mineurs est un terrain glissant et peu de médias des grandes ondes s’y risquent.

Pourtant, c’est bien le grand public qu’il faut informer sur les risques des traitements invasifs de la transition pédiatrique.

C’est pourquoi j’ai accepté de participer à l’émission, dans la continuité de l’interview que j’avais donnée à Karl Zéro pour le numéro 7 de sa revue L’Envers des affaires.

J’ai pu expliquer lors de cette émission sur le sujet du changement de genre à l’École :

  • L’inquiétude des spécialistes face à l’explosion des demandes de transitions de genre chez les mineurs
  • Comment l’idéologie transgenre transforme des expériences humaines normales en troubles
  • Pourquoi il ne faut pas mettre les enfants au milieu de guerres idéologiques qui concernent les adultes
  • Quels sont les risques irréversibles d’une transition de genre

Le débat a été houleux par moments, notamment avec le journaliste Gilles Verdez, comme vous pourrez le constater en découvrant la vidéo !

Comme souvent, quand on parle de l’idéologie transgenre, des voix s’élèvent pour dire tout et n’importe quoi… et ce sont rarement les mieux renseignées sur le sujet !

Elles attaquent la personne car elles n’ont pas d’argument sur le fond.

J’ai tenté de garder le cap, de porter votre voix et de ne pas répondre à des questions hors sujet. Par honnêteté intellectuelle, tout simplement.

En tout cas, les téléspectateurs ont compris l’enjeu. Notre sincérité et nos arguments objectifs pour l’intérêt supérieur de l’enfant ont convaincu : 91 % ont déclaré être inquiets face à la percée de l’idéologie transgenre à l’École.

Et dans les dernières 48 heures, deux familles concernées nous ont contactés pour partager avec nous leur douleur, et nous demander conseil.

Je vous invite à voir ou revoir l’émission : accédez à la vidéo en cliquant sur l’image ci-dessous…

Après avoir visionné la vidéo de l’émission, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en aurez pensé en laissant un commentaire ci-dessous.

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

P.S. : Nous poursuivons notre travail de fond pour produire des analyses de qualité sur les sujets éducatifs, et nous sommes régulièrement invités dans les médias pour partager les résultats de nos travaux.

Nous portons votre voix sur les sujets clés, car vous faites partie des citoyens engagés qui se battent à nos côtés pour sauver l’École.

Sur les 3 dernières années, vous êtes plus de 125 000 à avoir signé une de nos pétitions, à avoir participé à une consultation sur un enjeu éducatif important, à avoir apporté votre soutien financier à SOS Éducation…

Ensemble, nous poussons les mesures de bon sens pour une instruction de qualité… Et ça ne plaît pas à tout le monde !

SOS Éducation n’a jamais touché un centime d’euro de fonds publics, ce qui nous permet de garder une parole totalement libre. C’est évident, cela énerve.

Chaque jour depuis 20 ans, nous avons alerté sur le déclin à venir de notre système éducatif, et proposé des mesures concrètes pour l’École.

Les gouvernements successifs sont restés immobiles.

Aujourd’hui, quand on voit le résultat, on comprend pourquoi le pouvoir en place cherche à nous faire taire !

Si nos actions dérangent, c’est parce que nous avons raison, et que nous appuyons là où ça fait mal.

Chez SOS Éducation, nous ne sommes pas là pour compter les points, mais pour faire bouger les lignes afin que la situation s’améliore.

Notre force : une analyse pertinente et des solutions simples mais efficaces.

Et malgré les attaques dirigées contre nous, nous sommes déterminés : nous allons continuer à agir chaque jour pour sauver l’École.

Les enfants ont besoin de nous, c’est notre devoir d’adultes de les protéger et de faire respecter leur droit à l’instruction.

Si vous souhaitez nous aider à poursuivre cette mission, dans l’intérêt supérieur des enfants et de la société… Rejoignez les donateurs de l’Association !

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6 commentaires

  • BARATHIEU

    Je n’ai pas pu voir la vidéo, quand on la lance, ça cherche et ne trouve pas !
    C’est dire à quel point nos dirigeants sont fourbes et n’ont aucun courage !
    Des gamins ! Je fais une connerie et je cache tous les indices, toutes les conséquences pour ne pas être puni !
    Les enfants, c’est cela : quand quelque chose leur est interdit, ils se cachent pour la faire et testent ainsi jusqu’à quelles limites ils peuvent aller. Mais ils le font inconsciemment, ce qui n’est pas le cas de nos gouvernants, qui ne s’appuient que sur la puissance que leur confère le pouvoir.
    Des fous, des inconscients dont l’intelligence et la raison sont au-dessous du niveau de la mer.
    Il faut absolument les virer, et vite, il en va de la vie de la France, dont le pronostic vital est au plus bas.
    Tout cela dit, je suis avec vous à 200 %.

  • Lenette Sophie

    Bonjour, Je viens de regarder l’émission, et je vous remercie d’être intervenue, comme vous l’avez fait dans cette émission. Ce jour là, dommage qu’il n’y ait pas eu de représentant de l’éducation nationale. En effet, je suis professeur des écoles, j’ai été formée pour apprendre à lire, à écrire, à compter aux élèves; mais pas pour leur mettre des idéologies de la sorte dans la tête. J’ai été atterrée, ainsi que mes collègues d’ailleurs, quand cette circulaire de Blanquer a été promulguée. Comment, avec quelle formation, puis je, ne serait ce que “parler” de ce sujet du transgenre à l’école? La parole d’un enseignant à l’école est d’or. Je ne me sens pas capable de dispenser un cours sur ce sujet. Nous sommes “alertés” par ce sujet, si nous constatons chez un enfant que cela peut devenir un problème, mais nous ne sommes pas qualifiés pour aborder ce sujet. Mon devoir est de diriger les parents vers d’autres instances.
    Ce qui est édifiant dans l’éducation nationale, c’est que nos dirigeants s’octroient le droit d’établir des circulaires auxquelles nous devons nous conformer, mais que cela est tellement éloigné de la réalité du terrain, de plus, nous, les enseignants, sommes toujours les derniers informés! Nous apprenons par la voie des médias des “réformes” qui font le buzz! encore hier: “désormais, les élèves de cm1-cm2 doivent faire des dictées tous les jours”!!! c’est ce qui se fait déjà!!!!
    Merci, Sophie Audugé, de porter ces sujets, d’éclairer tout un chacun, de prendre position.

  • Michel TRobinet

    Ce qui est réconfortant c’est que, même au milieu de cette cohorte dans ce gente d’émission, Mme Sophie Audugé a réussi à passer son message et qu’une majorité des intervenants, mis à part l’idéologue bornée de service , étaient plutôt réceptifs. C’est là que l’on voit la puissance des lobbies qui, avec une présence minime réussit à imposer des idées dingues.
    En tout cas bravo pour votre courage et votre prestation!

    • SOS Éducation

      Merci pour votre avis et vos encouragements, cher Monsieur ! Madame Audugé est heureuse d’entendre tous vos retours positifs sur son intervention !