Que retiendra-t-on de Pap Ndiaye ?

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Posté par : SOS Éducation - M 21 juillet 2023 5 commentaires

Chère amie, Cher ami,

Le 10 juillet, j’intervenais sur CNews dans l’émission de Nelly Daynac 120 Minutes Info, consacrée au bilan des 100 jours du deuxième mandat d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.

Après avoir confirmé Elisabeth Borne en tant que cheffe du gouvernement, l’Élysée a fait durer le suspens d’un prochain remaniement ministériel.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous venons d’apprendre le départ de Pap Ndiaye, et l’arrivée de Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale.

L’occasion de vous partager mon intervention sur CNews, dans laquelle je dressais un bilan de l’action de Pap Ndiaye rue de Grenelle.

Au moment de sa nomination, son parcours d’historien chercheur aux États-Unis, ses écrits et ses prises de position engagées contre la France (dont il dénonçait un « racisme systémique ») n’étaient pas de nature à nous rassurer. Sans parler de ses affinités avec le wokisme !

S’agissant du ministre de l’Éducation nationale dont le rôle est de fixer le cadre des priorités et les lignes directrices des programmes scolaires de nos enfants, nos doutes étaient justifiés et légitimes.

Cependant nous avions adopté une posture de retenue, respectueuse des institutions, selon l’adage « nous jugerons sur les actes ».

Nous formulions le vœu que Pap Ndiaye soit capable de prendre la distance nécessaire, notamment par rapport à ses convictions personnelles, pour embrasser la fonction de ministre et fixer le cap d’une instruction de qualité pour tous les enfants.

Nous attendions de Pap Ndiaye un engagement sans faille pour régler les fléaux de notre système éducatif (dont il a veillé à protéger ses propres enfants) :  baisse du niveau, augmentation de la violence, montée des atteintes à la laïcité, emprise idéologique, crise des vocations…

Cela n’a pas été le cas. Au lieu de remonter le niveau dans le secteur public, Pap Ndiaye s’est attaqué aux établissements privés en leur imposant une mixité sociale chère à son cœur, mais seulement pour les enfants des autres.

Quelle crédibilité a un tel discours, quand sa progéniture est scolarisée dans l’école privée la plus prisée de France, qui concentre une majorité de filles et fils de ?

Une école sans la moindre mixité, dans l’entre-soi de l’élite parisienne !

Alors quand vient l’heure du bilan, difficile de trouver des arguments en faveur de Pap Ndiaye.

Il est probable qu’il restera dans nos esprits comme le plus mauvais ministre de l’Éducation nationale, et que l’histoire de France l’oubliera vite.

Certains disent qu’il ne restera rien de son passage, car il n’a rien fait, et donc que c’est un moindre mal. Sous-entendu, il aurait pu faire pire !

Malheureusement, ce n’est pas le cas.

Depuis son arrivée au ministère de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye a :

  • érigé l’éducation à la sexualité au rang de priorité de l’École  à partir de 6 ans, alors qu’un enfant sur 2 entre en 6ème en sachant à peine lire !
  • laissé exploser les atteintes à la laïcité, et abandonné les équipes éducatives face aux élèves qui portaient l’abaya ou le qamis ;
  • déclassé les savoirs fondamentaux, en ouvrant grand les portes à l’idéologie woke et aux associations militantes chargées de la diffuser ;
  • abandonné la lutte contre le harcèlement, en laissant proliférer une violence endémique à côté d’un  « pas de vague » coupable ;
  • méprisé le métier d’enseignant en recourant à des recrutements de contractuels en speed dating, formés en 4 jours ;

La situation de l’École était catastrophique avec Jean-Michel Blanquer, mais l’ancien recteur d’Académie avait eu le mérite de porter un discours clair sur la priorité aux fondamentaux, la nécessité de lutter contre les inégalités sociales, les signes ostentatoires, les discours idéologiques et l’écriture inclusive…

Pap Ndiaye a détruit ce que Jean-Michel Blanquer était parvenu à rétablir aux yeux des Français : le fait que l’École, c’est pour instruire !

Lors de mon intervention pour faire le bilan de Pap Ndiaye, j’ai mis l’accent sur :

  • le dogmatisme idéologique de Pap Ndiaye,
  • son incapacité à prendre des décisions,
  • son incompétence à réformer,
  • son obsession de l’éducation à la sexualité,
  • son désintérêt pour la première mission de l’École : instruire,
  • son manque de courage.

Notre pays a besoin d’un ministre de l’Éducation nationale qui aime la France !

Pap Ndiaye n’avait pas la carrure. Il ne voulait pas rétablir l’école française à son meilleur niveau.

Instruire tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, ne faisait pas partie de son programme.

Créer les conditions d’une fraternité sincère entre tous les enfants pour rétablir un environnement propice au travail, non plus.

Nous ne connaissons pas encore Gabriel Attal en tant que ministre de l’Éducation nationale.

Nous allons solliciter une rencontre afin de lui présenter nos 30 mesures pour l’école.

Et rappeler le rôle du ministre de l’Éducation nationale :
– Rétablir une École qui instruit
– Défendre l’intérêt supérieur des enfants,
– Faire de l’école un sanctuaire, protégé des discours idéologiques !

En attendant, je vous invite à découvrir mon intervention sur le bilan de Pap Ndiaye dès maintenant :

Vous pouvez aussi voir la vidéo directement sur Youtube en cliquant sur ce lien.

Quand vous aurez visionné la vidéo de mon intervention, n’hésitez pas à me faire part de vos remarques.

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

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5 commentaires

  • rousie

    je doute fort de la compétence du successeur.Que penser de macron quand il nomme au poste de ministre de l’éducation nationale un homme gay marié à un homme. Je doute fort qu’il soit capable de comprendre les enfants et l’attente des familles”normales”. Par ailleurs, quelles sont ses compétences en la matière de culture générale, de mathématiques, de littérature?? au vue de son cursus je crains qu’il ne soit pas du tout à la hauteur. Ce monsieur est arrivé à ce poste par son habilité à flatter un président illégitime et machiavélique. Pauvre FRANCE

  • Chalhoub Nadine

    Parmis les 30 mesures le faut que les langues parlées dans notre pays exprès une.partie de la population telles que ” langue arabe” est ci sidérée comme option seulement: d’accord,mais en plus elle est enseignée end émirs des horaires scolaires aptes 16h30.
    Est ce que les langues peuvent occuper une place plus importantes car elles le sont, et surtout l’anglais et l’arabe qui est parlé dans notre pays.
    Aussi en ce qui concerne le statut des AESh
    SAVEZ VOUS QUE JAI EU UN.ENTRETIEN DE RECADRAGE POUR NE PAS METRE ALLIGNEE DANS.LE RANG DES ELEVES ? J’AI 54 ANS ET LES ELEVES CES DEUX DERNIERRES ANNEES ETAIENT COLLEGE ET DEPRIMAIRE AVAIENT 3 ANS A 7ANS ET 12/ 13ANS.
    EST CE NORMAL QUE LES PROFESSEURS MALTRAITE LES AESH EN.PLUS QU’ELLES ONT UNE VIE ET UN SALAIRE ET UNE ALILENTATION.PREVAITE ET INSUFFISANTE.

  • Frangin

    Oui d’accord mais qui a nommé qui a choisi Pape & Diable ??? venu d’on ne sait ou !! le coupable responsable est celui ou celle qui l’a mis là … et c’est tout ! Borne / macron manu/ macron Brigitte

  • SABELLA

    Mais collent a-t’on fait pour amenet les élèves a un si bas niveau.
    J’ai bénéficié de l’école publique. Il ne me semble pas que ce qu’on nous apprenait en classes élémentaires ait été à côté de la plaque, nous avons les enseignements qui faisaient que, lorsque nous rentrions en 6ème nous savions lire écrire compter voire plus, je ferai ici référence aux programmes de géographie ou nous apprenions la geographie francaise, ses reliefs, ses régions , leurs particularites dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie, ses fleuves et leurs affluents, les villes arrosées, ses départements, ses chefs-lieux; qui nous enseignait l’ AEF / AOF, la géographie des pays de l’empire Français etc.. il en était de même pour les sciences naturelles, l’histoire.
    Il ne me semble pas que les enseignements aient failli. Alors pourquuoi changer son fusil d’épaule par quelsue chose qui a l’évidence n’a pas fait montre d’être plus efficace dans les résultats.
    Il fallait faire immédiatement machine arrière. Au lieu de cela on a continué à s’enfermer en absurdi par des enseignements déviants.
    Nous avions beaucoup moins de vacances. Nous n’étions pas surmenés, heureux de nos quinze jours de vacances à Noël et à Pâques.
    Bref, j’enploierai l’expression ” c’était tout de même mieux avant ” . Je finirai par une boutade veuillez m’en excuser; on ne nous a pas dit comment il fzllait s’y prendre pour procréer et pourtant nous y sommes arrivés avec plus de 2,15 enfants par couple alors que maintenant on enseigne l’éducation sexuelle et nous sommes à 1,15 enfant par couple !!!
    Trouvez l’erreur!!!