Pour vous aussi, c’est… NON ?

Posté par : SOS Éducation - M 17 décembre 2025 Aucun commentaire

Chère amie, Cher ami,

Ce sondage était instructif. Lisez cet article jusqu’au bout !

Je pensais que les résultats seraient plus serrés.

Mais c’est un NON, à une écrasante majorité !

Vous êtes 6 621 à avoir répondu à notre dernier sondage (retrouvez mon message complet ici).

Et pour 6 387 d’entre vous, l’EVARS n’est PAS un enseignement.

Soit 96,47 % à dire NON. Un dessin vaut mille mots :

Un grand MERCI pour votre participation active.

Preuve que ce sujet est important, 1 890 d’entre vous ont même pris le temps de laisser un commentaire après avoir répondu ! Soit 29,6 % des votants. C’est énorme !

De nombreuses heures de lecture, et d’analyses enrichissantes

(Plus bas dans cet article, vous découvrirez une synthèse des arguments de chaque camp et notre sélection des commentaires les plus marquants. Intelligence collective !)

Et maintenant… que fait-on ?

Nombre d’entre vous en ont ras-le-bol de l’EVARS.

>> Certains considèrent que nous en parlons trop, alors qu’il y a d’autres thèmes éducatifs importants.
= Je vous garantis que nous agissons sur bien d’autres sujets en parallèle. Vous le découvrirez d’ici quelques semaines.

>> D’autres espèrent juste la disparition du programme EVARS, en tout cas sous sa forme actuelle.
= Je vous assure que nous œuvrons, depuis plusieurs années et par tous les moyens légaux, pour y parvenir.

Le résultat de ce sondage, c’est la confirmation que nous devons continuer à LUTTER contre l’EVARS.

Car SOS Éducation est VOTRE association. Au service de ses membres (adhérents et donateurs), à l’écoute de ses sympathisants.

Vos votes ont tranché la question : nous ne faisons pas fausse route en continuant le combat.

Vous et moi sommes lucides sur les enjeux réels du programme EVARS.

Nous connaissons les risques auxquels nos jeunes sont exposés depuis la rentrée de septembre.

Malheureusement, de nombreux parents et professeurs ne savent pas du tout ce qui se trame en coulisses !

Pour les informer, nous avons créé un dépliant pédagogique (flyer) facile à utiliser, disponible au format PDF prêt à être imprimé en recto-verso avec marques de pliage.

Et c’est là que VOUS pouvez intervenir.

Diffusez notre flyer autour de vous. Imprimez-le. Sensibilisez d’autres parents, grands-parents, enseignants, directeurs d’établissements…

Profitez de la période des fêtes pour le distribuer au format papier, dans un moment calme, à l’autre bout de la France auprès de vos familles et amis.

Ils vous diront merci de les avoir réveillés sur ce sujet délicat, qui présente de vrais dangers pour leurs enfants et petits-enfants.

Ce flyer concis mais complet est très apprécié : une association vient de le diffuser au grand public à… 10 000 personnes 

Pour faire votre part vous aussi, téléchargez dès maintenant notre flyer EVARS en cliquant sur l’aperçu ci-dessous.

(Vous pensez l’envoyer à un imprimeur pour le distribuer à large échelle ? Contactez-nous ! Nous vous guiderons, et nous créerons une version personnalisée du flyer, au format CMJN avec traits de coupe, tel que demandé par les imprimeurs).

Ensemble, nous pouvons alerter le grand public sur les dangers du programme EVARS, afin de protéger les enfants.

Voici vos commentaires…

Nous avons reçu de nombreux témoignages, avis et commentaires pertinents, dont voici la synthèse.

 

Le camp du NON

Pour la quasi totalité d’entre vous (96,47 %), l’EVARS n’est pas un enseignement, pour les raisons suivantes :

  • Prérogative parentale
    Refus massif par principe : les parents sont les premiers et seuls éducateurs légitimes de leurs enfants en matière d’affectivité et de sexualité. L’EVARS est perçue comme une intrusion de l’État dans la sphère familiale et une remise en cause de l’autorité parentale.
  • Protection de l’innocence des enfants
    Argument central : les enfants, particulièrement en primaire, n’ont pas de “sexualité” et doivent être préservés dans leur innocence. Toute évocation précoce de ces sujets est vue comme une atteinte à leur développement naturel et à leur dignité.

  • Confusion entre instruction et éducation
    L’école doit se concentrer sur sa mission d’instruction (savoirs fondamentaux), et non sur l’éducation qui relève de la famille. L’EVARS brouille cette frontière essentielle et sort du cadre légitime de l’institution scolaire.

  • Priorité aux apprentissages fondamentaux
    Avec le niveau scolaire français en déclin (lecture, écriture, calcul), l’ajout de l’EVARS est perçu comme une diversion inacceptable alors que les matières de base sont insuffisamment maîtrisées.

  • Respect de la sphère de l’intime
    La sexualité relève du domaine privé et personnel. “Enseigner” la sexualité aux enfants, ce n’est pas le rôle de l’École.

  • Question d’âge et de maturité
    Les contenus sont jugés inappropriés à l’âge des enfants, particulièrement au primaire. Le développement psychologique et émotionnel des élèves n’est pas bien pris en compte dans le programme.

  • Perception idéologique
    L’EVARS est dénoncé comme un vecteur du « wokisme », de la théorie du genre et d’une idéologie politique, plutôt qu’un enseignement neutre fondé sur la science.

  • Inquiétudes sur le contenu
    Le programme est qualifié de « dangereux », « pervers », voire « destructeur » pour l’innocence et la construction physique et psychologique des enfants. Certains craignent qu’il ne génère des idées précoces de passage à l’acte plutôt que de protéger.

✅ Le camp du OUI

Les partisans du “OUI, je pense que l’EVARS est un enseignement comme les autres” sont peu nombreux (1,78 %), mais ils mettent en avant :

  • La nécessité d’une prévention (l’inceste est intra-familial à 70 %, lutte contre le harcèlement et les abus sexuels) ;

  • Le silence ou la « démission » de certaines familles sur ces sujets ;

  • La transversalité avec d’autres enseignements citoyens (écologie, valeurs républicaines) ;

  • La complémentarité de l’École avec les parents, et non une substitution du rôle parental par l’État.

? Le camp des indécis

Les indécis (“Je ne sais pas” 1,75 %), en nombre quasi identique au camp du OUI, soulèvent :

  • La confusion entre « éducation » et « enseignement » ;

  • La question de la légitimité : l’EVARS devrait être assurée par des professionnels de santé, pas par des enseignants ;

  • Le besoin de débat sur les contenus et les méthodes ;

  • Une possible utilité à l’adolescence, mais pas au primaire.

📊 En résumé !

Le rejet de l’EVARS en tant qu’enseignement est quasi unanime. Il est structuré autour de la défense de l’autorité parentale, de la protection de l’enfance et d’une conception stricte du rôle de l’École qui devrait être centré sur l’instruction de savoirs établis par la science.

Cependant, une infime minorité des votants hésite à se prononcer ou est favorable à l’EVARS, insistant surtout sur la dimension préventive et la carence éducative de certaines familles.

Vous souhaitez découvrir les verbatims exacts que nous avons reçus ? Il y a de véritables pépites : des réactions fortes en émotions, des prises de recul inattendues.

Une vraie diversité qui enrichit notre profondeur de réflexion.

Lisez dès maintenant notre sélection de commentaires !

💬 Notre sélection de commentaires

❌ Le camp du NON – Commentaires

Apprendre à lire, à écrire, à compter ; apprendre à organiser son travail et à réfléchir !!! c’est le rôle de l’école !
L’EVARS fait partie des domaines de la sphère privée et familiale et ne doit pas par conséquent être considérée comme un cours parmi d’autres.
L’EVARS ne peut être demandé que par la famille en cas de besoin auprès de professionnels dédiés à cette discipline (Conseiller conjugal et familial, Sexologue, Médecin…).
L’EVARS actuelle ne vise qu’à détruire l’identité des jeunes dans un but de soumission passive au Wokisme.
Ne confondons pas, éducation, rôle des parents et enseignement ! Ni l’État, ni l’École ne doivent imposer des pratiques dans les relation entre individus et encore moins s’évertuer à perturber la relation parents-enfants.
Je suis professeur des écoles contractuel et je trouve que l’EVARS n’a pas du tout sa place à l’école de la République ! Ce n’est pas à un inconnu d’apprendre à nos enfants la vie affective, relationnelle et sexuelle ! C’est le monde à l’envers ! Mais cela relève de l’intime ! Et pourquoi ne pas leur apprendre la vie religieuse, pendant qu’on y est ?
Bonjour
Non l’EVARS n’est pas un enseignement.
La vie affective et sexuelle des enfants relève en premier de la sphère privée.
Après, il me semble que répondre aux questions, aux doutes et angoisses des enfants relèvent de la médecine ou des psychologues.
Ce n’est pas à l’éducation nationale d’aborder ces thèmes avec nos enfants. Leur rôle est d’enseigner des matières scolaires et non de façonner l’esprit de nos enfants en rentrant dans leur intimité
Les enfants, quelque soit leur âge, sont très fragiles lorsqu’on aborde des sujets touchant leur corps, leur intimité et chacun avec une sensibilité différente selon leur origine, leur vécu. Comment peut-on leur imposer un enseignement généralisé au risque de les choquer, de les voir se renfermer et sans pouvoir maîtriser leur comportement ? Il ne s’agit pas de règles de mathématiques ou de grammaire qu’on peut aborder sans état d’âme.
Je suis professeur de Sciences physiques en collège. Ma seule mission est de transmettre des notions de base aux élèves, pas autre chose. Hors de question d’utiliser des heures de ma discipline pour EVARS ! Il y a déjà assez d’heures de cours perdues pour toutes sortes de « bonnes causes » qui n’ont rien à voir avec une discipline scolaire. EVARS est symptomatique de la dérive de l’éducation Nationale : l’état se charge de l’éducation – à la place des parents jugés déficients – et les parents qui le peuvent assurent à la place de l’école l’instruction (par eux-mêmes ou en payant des cours particuliers).
Un des problèmes est que les enseignants chargés de ces cours peuvent avoir des approches très différentes de la façon dont il faut envisager cet enseignement.
Le contrôle exercé sur cet enseignement sera-t-il suffisant, et d’ailleurs est-il possible ? En effet, le sujet est complexe et très délicat, en fonction de la personnalité et de l’éducation familiale reçue – ou pas – par les élèves. Je pense à l’éducation religieuse reçue par les enfants, avec des interdits et des tabous selon la religion des parents.
La seule solution est sans doute de rendre ces cours facultatifs, si l’on ne veut pas susciter l’opposition des parents plus ou moins radicalisés. Déjà que certains cours d’Histoire sont difficiles à dispenser, qu’en sera-t-il sur tout ce qui touche à l’intime et au tabou ? J’ai été professeur d’Histoire et il me semble difficile d’imposer cet enseignement nouveau à tous les élèves avec des origines ethniques et religieuses très différentes. Je souhaite bon courage aux enseignants.
J’ai enseigné dans des collèges privés sous contrat d’association avec l’État et ai dû répondre, vers 2012 ou 2013 lors d’une récréation à des questions de certains de mes élèves de 3e qui venaient d’entendre deux femmes censées faire une de ces séances d’éducation à la vie affective.
Les questions de ces 3 ou 4 élèves portaient sur les différents synonymes de « pénis » -j’étais leur professeur de français- car une des intervenantes en avaient utilisé un plusieurs fois, bien vulgaire, devant des classes de 3e. Ne sais plus quel était ce mot, mais il n’était ni enfantin, ni académique, ni familier, ni populaire, mais uniquement ordurier. Et ce ne fut pas le seul mot vulgaire que les élèves entendirent.
Ils semblaient choqués non seulement pour ces questions lexicales mais aussi par le contenu de ces heures auxquelles je n’assistais pas, et étonnés comme moi qu’on ait fait venir de Nantes jusque dans le Nord-Est des personnes d’une association qui se vendait très cher.
Faite dans ces conditions, cette « Éducation à la Vie Affective… » ne sert absolument à rien, et peut être fort déstabilisante pour les jeunes.
C’est un sujet délicat, si il était neutre et facile à aborder, les familles s’en seraient emparées depuis longtemps. Au contraire, pour beaucoup, c’est le silence parce que les adultes ne sont pas à l’aise avec de jeunes enfants pour en parler.
Pourquoi des enseignants seraient-ils plus à l’aise ?
Ce sujet me semble devoir être abordé en groupe restreint, entre personnes qui sont en confiance, de façon à ce que les jeunes se sentent libres de poser des questions. Je crains qu’aborder ce sujet de manière…disons… « technique » crée un climat malsain dans certaines classes face à des enfants mal préparés.
Il faut laisser à l’école la mission d’instruire et aux parents celle d’éduquer.
Ces deux missions sont complémentaires mais l’école ne doit pas se substituer à la responsabilité des parents.
Mon enfant qui je précise est scolarisé dans un collège privé catholique, a eu plusieurs interventions de ce type où apparemment ils n’ont parlé que de transgenrisme…je ne comprends pas l’intérêt si ce n’est de vouloir imposer une idéologie complètement loufoque en la normalisant, la dysphorie de genre étant un trouble psychiatrique rare… Bref, je suis consternée un peu plus chaque jour de ce pays que je ne reconnais plus
La sexualité et les sentiments font partie de l’intime et ne peuvent s’enseigner. On ne peut éduquer que sur les risques encourus, les problématiques de santé, alerter sur les comportements pédocriminels,…….
L’EVARS impose un programme inadapté aux enfants. Quand un enfant de 6e revient traumatisé car il apprend que du sperme va sortir de son sexe, la question « est-ce que l’EVARS est un enseignement ou pas ? » ne se pose pas. Il est plus qu’évident que non.
L’État doit assurer l’éducation de nos enfants mais certainement pas de les élever, ce rôle doit être assuré seulement et uniquement par les parents. L’éducation sexuelle ne doit en aucun cas être assurée par l’État ou toutes autres associations extérieures. L’école n’a pas la légitimité affective et morale des parents. L’éducation sexuelle des enfants ne se réduit pas à de la biologie ou des schémas sur la reproduction, elle touche à l’intimité, aux valeurs, à la vision de l’amour, du corps, du consentement, de la famille, de la sexualité en général. Ce sont des sujets où les parents ont une responsabilité première et irremplaçable.
Je pense que ce n’est pas le rôle des enseignants. En effet, une idéologie peut être transmise très facilement à un enfant, et je pense qu’un « système d’éducation orienté » peut très bien être mis en place sous couvert d’une pseudo éducation….
Chaque enfant mûrit à son rythme… en particulier sur les questions du corps et des relations sexuelles. Pourquoi brusquer/anticiper les questions ? laissons l’enfance aux enfants !
L’école n’a pas à se mêler de tout. Laissez les parents jouer leur rôle et faites que les enfants sachent lire et compter avant la 6e !
Nous savons que les fondamentaux ne sont pas acquis pour une majorité d’élèves. L’enseignement à la vie affective et sexuelle doit être fait par des médecins et psychologues
Non ce n’est pas un enseignement. C’est un sujet qui pourrait être abordé dans des classes à partir d’un certain âge avec doigté sans obligation par du personnel habilité et formé sans arrière-pensée politique éventuellement à la demande de certains élèves. Cela n’empêche pas une grande vigilance de la part des professionnels et la porte ouverte à des enfants perturbés.
La sexualité comme la religion est une affaire privée. Si on doit éduquer afin de « protéger », alors il serait temps d’éduquer à la psychologie (pas la psychanalyse), afin que chacun se comprenne et comprenne les autres.
On demande de plus en plus aux enseignants d’assurer le rôle des parents, ça devient du grand n’importe quoi ! Et c’est une fille d’enseignants qui vous le dit !
Un grand merci de nous demander notre avis, sur ce sujet au cœur de l’intimité de nos enfants, nous n’avons pas été concertés… Je suis psychologue clinicienne et maman. Je suis atterrée des retours de la réalité d’EVARS, des propos, méthodes adaptées derrière lesquels se cachent des idéologies qui ne prennent aucunement en compte les besoins du psychisme des enfants. Nombreux enfants sont traumatisés par ce qu’ils ont vu, entendu… Voilà comment créer de la violence encore davantage dans notre société… Non EVARS n’a pour moi aucunement sa place dans le programme scolaire. Merci de laisser les enseignants faire de la prévention en restant à leur juste place et d’écouter la voix des spécialistes de l’enfance, des parents et des enfants.
Un enseignement serait nécessaire pour informer nos enfants sur la sexualité et les protéger d’abus éventuels mais bien différent du programme proposé actuellement qui s’avère lui-même inadapté et parfois traumatisant d’après certains témoignages tout à fait honteux. Je m’en tiens à l’avis des psychiatres et psychologues compétents qui renient ce programme avec fermeté.
EVARS est basé sur une idéologie qui ne respecte pas le développement normal de l’enfant ni son intimité, ni la sphère privée de la famille. De plus, cela peut conduire à des dérives mettant en danger l’enfant en l’exposant trop précocement à la sexualité et des incidents ont déjà été rapportés dans certaines écoles où ce « programme » a commencé. De nombreux spécialistes de l’enfance (médecins, psychologues…) s’y opposent fermement et tirent la sonnette d’alarme. Cela remet aussi en question la notion du consentement et pourrait conduire à la légalisation de la pédophilie.
Que l’éducation nationale se focalise d’abord sur les enseignements fondamentaux (français, mathématiques…) pour améliorer le niveau qui ne cesse de baisser des élèves !
NON à EVARS dans nos écoles !
Psychologue, je suis TOTALEMENT opposée à l’EVARS qui est de l’adultisme. L’adultisme étant le fait d’imposer à un enfant qui n’est pas mûr la vision adulte de la sexualité. J’en suis presque à souhaiter la chute du gouvernement Lecornu à cause de ce nouveau Ministre. C’est dire comme je considère ce point de friction comme important. Trois psychologues sur YouTube défendent les enfants : Ariane Bilhéran, Marion Saint Michel et Marie Estelle Dupont. Je suis dans leur sillage. Merci de tout cœur pour votre travail que je soutiens.
Merci pour votre travail, ancien professeur…je suis tellement triste de voir se succéder les réformes et les innovations de nos ministres de plus en plus loin des vrais besoins pédagogiques que les professeurs attendent pour aider à l’apprentissage des connaissances fondamentales avec des programmes cohérents.
Je connais hélas plusieurs enfants victimes de l’Evars. Ils en ont souffert, et ont fait souffrir d’autres… C’est un scandale à arrêter au plus vite.
(Je suis professeur et directeur de colonie)
Je suis enseignante dans le public en CM2 depuis cette année et je n’ai pas l’intention ou le temps de m’en préoccuper vu la lourdeur du programme et le faible niveau des élèves…
Je suis enseignante en maths en lycée pro et je ne me sens absolument pas légitime pour en parler à mes élèves (aucune formation et pas l’envie de le faire)
Je suis professeur et je suis profondément choquée qu’on nous impose de former nos élèves sur des sujets pour lesquels nous ne sommes pas formés, sur des sujets extrêmement délicats qui peuvent rouvrir des blessures enfantines….nos élèves ne savent pas lire au sens de comprendre un texte, on demande des heures supplémentaires en français. On nous répond qu’on n’a pas les moyens. Par contre assurer 3h d’intervention sur des sujets extrêmement délicats pour lesquels nous ne sommes pas formés cela ne leur pose pas de problème. Je suis très en colère. On ne joue pas avec la fragilité, la psychologie en construction d’un adolescent
Je suis professeur dans un lycée public. J’ai assisté, il y a une dizaine d’années, à une intervention du planning familial. Son discours était le suivant : « Tout est permis et si il arrive quelque chose il y a l’avortement ». Je suis intervenue mais c’est difficile face à des intervenants rodés et incisifs.
En tant qu’ancien professeur…j’estime que ce n’est pas aux profs de faire cet « enseignement » !
Bonjour, je suis infirmière scolaire depuis 21 ans, et conseillère conjugale depuis 2003. Je fais de l’éducation affective, relationnelle et sexuelle depuis 35 ans dans les collèges et lycées. Pour pouvoir le faire, j’ai fait une formation de 160 heures au CLER Amour et Famille. Non ! on ne s’invente pas éducateur à la vie relationnelle et sexuelle du jour au lendemain !! … et sans aucune formation ou avec seulement quelques heures de formation on met en danger les élèves qui recevront ces séances d’EVARS et qui, pire encore, ne recevront plus les interventions qui étaient faites par des associations et/ou des professionnels formés pour l’EARS. Cette mesure est catastrophique !
Infirmière scolaire jusqu’à récemment, je m’étais payée sur mes propres deniers une formation sur 2 années avec mémoire de fin d’études et examen soit un DU à la fac de Toulouse. Ce ne sont pas quelques heures qui peuvent former un intervenant et lui faire repérer les signes de mal-être de ses élèves. Et lui éviter de raconter n’importe quoi…

✅ Le camp du OUI – Commentaires

L’EVARS dans ses grandes lignes peut être acceptable voire bénéfique. Toutefois, attention aux enseignants qui seront en charge de son enseignement. Dans le privé, notre directeur nous a clairement dit qu’il ne donnerait pas cette mission à qui la souhaite !
Je suis Responsable de Vie Scolaire en collège privé. En disant que L’EVARS est un enseignement, cela n’enlève en rien la réalité du manque de formation des personnels des établissements scolaires à tous ces enseignements à l’estime de soi, à la relation…
Bref, il y a du boulot.
L’EVARS vient trouver sa place parmi les autres programmes transversaux qui visent à accompagner les élèves à devenir des citoyens responsables. Au même titre que la sensibilisation à l’écologie et aux valeurs de la République. Aucun élément du programme ne vient en contradiction avec la transmission des familles qui restent libres de porter le discours et les valeurs qui leur tiennent à cœur.
C’est une nécessité, beaucoup de familles ne parlent de rien.
Petit rappel, 70% des incestes sont d’origine intra-familiale. Il faut être objectif.
Avec la « démission » de nombreux parents sur l’éducation de leurs enfants je pense que quelques bases élémentaires peuvent être utiles. Certains parents peuvent aussi avoir quelques difficultés à aborder ces sujets avec leurs enfants…..
Tout dépend de qui le fait et de ce qu’on y dit…
Pas de wokisme, pas de modèles de sexualité déconstruits.
Si le gouvernement pense que L’EVARS doit faire partie de l’enseignement, alors le gouvernement doit le mettre au programme du CAPES !
Il faut savoir ce que l’on veut !!! Il faut être logique !
Professeur des écoles dans une école privée du Val-de-Marne, nous avons la chance de pouvoir faire appel à une intervenante, infirmière de formation. Son intervention d’une heure et demie dans ma classe de CM2, sur la puberté, est toute en retenue et en intelligence. Elle se propose d’ailleurs de répondre aux interrogations des élèves sur le temps à part, hors de la classe, en toute confidentialité. Il s’agit véritablement d’un « plus », pour ces enfants en devenir, d’autant que l’accent est mis sur le respect de l’autre. Il me semble fondamental que ce domaine soit mis en place pour ces pré-ados, futurs citoyens.
L’école peut en effet préparer un peu les enfants EN FONCTION de LEUR ÂGE ! à la vie affective.
À conditions :
– d’être confiée à des personnes (enseignantes ou professionnels de la santé) judicieusement préparées pour en parler aux enfants.
– d’éviter des dérives trop actuelles : propagande trans, homophobe ou à connotation trop religieuse…
– de rester dans les acquis des enfants selon leur âge.
– de ne pas mettre la charrue avant les bœufs par des explications trop avancées en fonction de la maturité des enfants.
– d’éviter toute explication choquante ou prosélyte pour des enfants.
Dans de nombreuses familles, l’éducation sexuelle est un sujet « tabou » ; les parents n’en parlent pas à leurs enfants, soit par fausse pudeur, soit par manque de temps, les deux travaillant. Or, notre société étant hypersexualisée, ne pas en parler est une faute qui peut être lourde de conséquence pour les enfants !!!
D’où l’intérêt de cet EVARS : aucun enfant ne devrait échapper à cette formation.
Mais en l’état, cet enseignement n’est pas correctement effectué ; comment peut-on accepter que le planning familial intervienne pour dispenser cet enseignement ? Pourquoi les parents n’ont pas le programme des interventions EVARS avec les sujets précis traités ?

? Le camp des indécis – Commentaires

Je pense en effet que l’EVARS peut avoir de l’intérêt pour des jeunes qui ne peuvent échanger avec leur famille sur ces sujets.
Le problème c’est qu’il est très difficile de parler de ce sujet, et de savoir comment en parler.
Peut-être qu’on pourrait imaginer simplement une série documentaire avec un épisode par année, très bien fait qui parlerait du sujet de façon adaptée aux âges et à la fin où chacun pourrait poser ses questions au professionnel de santé présent pour l’occasion ou en ligne en envoyant un email. Pour pouvoir poser des questions de façon anonyme, avec un relai sur les structures qui peuvent apporter une aide au jeune dans ce domaine-là. Voilà ce serait peut-être le meilleur moyen.
Sujet difficile.
À la fois il existe un vide car certains sujets ne sont pas abordés à la maison et beaucoup d’élèves n’ont jamais reçu d’éducation (tout court).
L’école est donc responsable de l’éducation civique (ce qu’elle fait de moins en moins car certains enseignants politisés ne le souhaitent pas), et maintenant de l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.
L’éducation sexuelle (S) était autrefois au programme des SVT, et les autres aspects (EVAR) relevaient ou auraient dû relever de l’éducation civique.
Faut-il renforcer l’éducation civique telle qu’elle était proposée par le passé et donner aux enseignants les moyens nécessaires ?
Faut-il associer S et EVA comme proposé actuellement ?
On a, comme souvent, l’impression qu’il s’agit d’affichage, de la part d’un ministère qui oublie les vrais problèmes de l’enseignement moderne et les enjeux du monde où nous vivons.
D’un côté, je trouve important de protéger nos enfants, leur apprendre que leur corps leur appartient, comprendre la notion de consentement mais je n’ai pas confiance dans la façon de le faire au sein des écoles telle que prévue avec cette loi.
D’autre part, un enfant victime de violences intra-familiales ne va pas forcément libérer sa parole au sein de l’école parce qu’il y aura eu « ce temps evars », et quand on voit comment la justice fonctionne, je plains vraiment les victimes…

Priorité à l'Éducation !

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