Chère amie, Cher ami,
Il y a quelques semaines, des personnalités politiques et des associations LGBTQIA+ locales (de la ville de Villeneuve-d’Ascq précisément) se vantaient d’avoir porté, devant le procureur de la République, une énième menace de plainte sur une prétendue transphobie de SOS Éducation.
20 Minutes, France 3 Hauts-de-France et d’autres médias locaux proches de la mairie en place et des associations militantes LGBTQIA+ n’ont pas manqué de relayer immédiatement cette « affaire », afin de la monter en épingle autant que possible, en publiant des articles orientés et trompeurs.
Le motif de ces attaques ? Un courrier d’alerte que nous avons adressé pour informer le grand public sur les risques des discours idéologiques sur le genre.
Ces discours militants qui nient la différence des sexes et la réalité biologique, et font croire aux enfants que le genre est un ressenti… Et que l’on peut choisir le sien comme on choisit son menu au Mac Do !
C’est faux, et vous le savez.
SOS Éducation mène un travail d’une rigueur exemplaire depuis septembre 2021, date de la publication de la circulaire Blanquer instituant l’idéologie du genre ressenti dans l’école.
Depuis plus de 2 ans, à l’issue de dialogues avec les plus grands experts et scientifiques sur le sujet en France et à l’étranger, notre discours est resté implacable : les faits, le réel et les preuves.
Notre position est claire : un enfant est immature par nature et il appartient aux adultes de le protéger, parfois contre lui-même, mais toujours dans son intérêt supérieur.
Les adolescents sont les premières cibles des influenceurs qui pullulent sur les réseaux sociaux et qui contaminent une jeunesse à la santé mentale dramatiquement détériorée depuis une dizaine d’années.
À l’âge du bouleversement pubertaire, qui intervient de plus en plus tôt, les transformations physiques et psychiques semblent de plus en plus difficiles à vivre dans une société du paraître qui impose des « canons de beauté » standardisés de maigreur.
C’est aussi la période des amitiés électives profondes avec des amis du même sexe, un moment d’ambivalence dans l’orientation sexuelle. Où il peut être difficile de distinguer l’amitié de l’amour.
Une période pendant laquelle les adolescents sont particulièrement vulnérables et perméables à des discours idéologiques clés en main qui leur disent par exemple « si tu es mal dans ton corps de fille, c’est que tu es un garçon » ou « réveille le trans qui est en toi ».
Face à ces discours purement idéologiques, les adultes doivent tenir le cap !
À cet âge si particulier, entre l’enfance et l’adolescence, les jeunes sont en cheminement vers l’individualisation et l’autonomie vis-à-vis des parents, « sans avoir acquis la capacité d’évaluer les conséquences de ce à quoi ils consentent, capacité qui se nomme le discernement », comme le dit le pédopsychiatre Maurice Berger.
Sur des bases scientifiques solides et avec des connaissances pointues du développement de l’adolescence, SOS Éducation a démontré l’importance de ne pas affirmer un changement de genre sur des mineurs de manière rapide et prématurée.
C’est pourquoi, face aux insultes reçues et à la menace d’une plainte déposée contre l’Association par des personnalités politiques et des associations LGBTQIA+ de la ville de Villeneuve-d’Ascq, notre attitude a été de ne pas répondre à ces accusations éhontées sur les réseaux sociaux.
De ne pas « prêter le flanc » à ces idéologues qui ne cherchent qu’à répandre des rumeurs, en créant de toute pièce des polémiques qui n’ont pas lieu d’être pour « faire leur pub ».
Nous avons décidé de passer par la seule voie possible dans ce cas, la voie juridique.
Nous avons préparé avec notre avocat un droit de réponse, et exigé qu’il soit publié en réponse à l’article publié le 2 novembre 2023 sur le site France 3 – Hauts-de-France, intitulé « LGBTQIA+ : la justice saisie après la découverte de tracts transphobes dans les boîtes aux lettres de Villeneuve-d’Ascq ».
Notre droit de réponse a été publié en intégralité le 10 novembre 2023, à la suite de la parution originale de l’article en question (un droit de réponse n’est publié qu’à la fin de l’article mis en cause).
Nous avons procédé de la même manière envers d’autres rédactions qui ont relayé l’information sans prendre les précautions de base quand on se prétend journaliste : consulter SOS Éducation et vérifier les informations.
Au moment où je vous écris, seul France 3 a publié notre droit de réponse.
Je vous invite à découvrir ci-dessous ce droit de réponse de SOS Éducation en réaction à l’article mensonger et diffamatoire de France 3 Hauts-de-France :