La bave du crapaud n’atteint pas…

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Posté par : SOS Éducation - M 5 décembre 2023 Aucun commentaire

Chère amie, Cher ami,

Il y a quelques semaines, des personnalités politiques et des associations LGBTQIA+ locales (de la ville de Villeneuve-d’Ascq précisément) se vantaient d’avoir porté, devant le procureur de la République, une énième menace de plainte sur une  prétendue transphobie de SOS Éducation.

20 Minutes, France 3 Hauts-de-France et d’autres médias locaux proches de la mairie en place et des associations militantes LGBTQIA+ n’ont pas manqué de relayer immédiatement cette « affaire », afin de la monter en épingle autant que possible, en publiant des articles orientés et trompeurs.

Le motif de ces attaques ? Un courrier d’alerte que nous avons adressé pour informer le grand public sur les risques des discours idéologiques sur le genre.

Ces discours militants qui nient la différence des sexes et la réalité biologique, et font croire aux enfants que le genre est un ressenti… Et que l’on peut choisir le sien comme on choisit son menu au Mac Do !

C’est faux, et vous le savez.

SOS Éducation mène un travail d’une rigueur exemplaire depuis septembre 2021, date de la publication de la circulaire Blanquer instituant l’idéologie du genre ressenti dans l’école.

Depuis plus de 2 ans, à l’issue de dialogues avec les plus grands experts et scientifiques sur le sujet en France et à l’étranger, notre discours est resté implacable : les faits, le réel et les preuves.

Notre position est claire : un enfant est immature par nature et il appartient aux adultes de le protéger, parfois contre lui-même, mais toujours dans son intérêt supérieur.

Les adolescents sont les premières cibles des influenceurs qui pullulent sur les réseaux sociaux et qui contaminent une jeunesse à la santé mentale dramatiquement détériorée depuis une dizaine d’années.

À l’âge du bouleversement pubertaire, qui intervient de plus en plus tôt, les transformations physiques et psychiques semblent de plus en plus difficiles à vivre dans une société du paraître qui impose des « canons de beauté » standardisés de maigreur.

C’est aussi la période des amitiés électives profondes avec des amis du même sexe, un moment d’ambivalence dans l’orientation sexuelle. Où il peut être difficile de distinguer l’amitié de l’amour.

Une période pendant laquelle les adolescents sont particulièrement vulnérables et perméables à des discours idéologiques clés en main qui leur disent par exemple « si tu es mal dans ton corps de fille, c’est que tu es un garçon » ou « réveille le trans qui est en toi ».

Face à ces discours purement idéologiques, les adultes doivent tenir le cap !

À cet âge si particulier, entre l’enfance et l’adolescence, les jeunes sont en cheminement vers l’individualisation et l’autonomie vis-à-vis des parents, « sans avoir acquis la capacité d’évaluer les conséquences de ce à quoi ils consentent, capacité qui se nomme le discernement », comme le dit le pédopsychiatre Maurice Berger.

Sur des bases scientifiques solides et avec des connaissances pointues du développement de l’adolescence, SOS Éducation a démontré l’importance de ne pas affirmer un changement de genre sur des mineurs de manière rapide et prématurée.

C’est pourquoi, face aux insultes reçues et à la menace d’une plainte déposée contre l’Association par des personnalités politiques et des associations LGBTQIA+ de la ville de Villeneuve-d’Ascq, notre attitude a été de ne pas répondre à ces accusations éhontées sur les réseaux sociaux.

De ne pas « prêter le flanc » à ces idéologues qui ne cherchent qu’à répandre des rumeurs,  en créant de toute pièce des polémiques qui n’ont pas lieu d’être pour « faire leur pub ».

Nous avons décidé  de passer par la seule voie possible dans ce cas, la voie juridique.

Nous avons préparé avec notre avocat un droit de réponse, et exigé qu’il soit publié en réponse à l’article publié  le 2 novembre 2023 sur le site France 3 – Hauts-de-France, intitulé « LGBTQIA+ : la justice saisie après la découverte de tracts transphobes dans les boîtes aux lettres de Villeneuve-d’Ascq ».

Notre droit de réponse a été publié en intégralité le 10 novembre 2023, à la suite de la parution originale de l’article en question (un droit de réponse n’est publié qu’à la fin de l’article mis en cause).

Nous avons procédé de la même manière envers d’autres rédactions qui ont relayé l’information sans prendre les précautions de base quand on se prétend journaliste : consulter SOS Éducation et vérifier les informations.

Au moment où je vous écris, seul France 3 a publié notre droit de réponse. 

Je vous invite à découvrir ci-dessous ce droit de réponse de SOS Éducation en réaction à l’article mensonger et diffamatoire de France 3 Hauts-de-France :

Droit de réponse de l’association SOS ÉDUCATION

SOS Éducation conteste vigoureusement toute « transphobie ». Ce néologisme, qui n’a aucune définition juridique, est souvent utilisé par des militants pour empêcher tout débat sur les dangers qui s’attachent à la diffusion de l’idéologie d’affirmation du genre ressenti auprès d’enfants. SOS Éducation est au contraire extrêmement claire dans ses interventions ou publications quant au respect des personnes homosexuelles et transsexuelles.

SOS Éducation ne distribue pas de tracts sur la voie publique. Elle adresse des courriers personnalisés, délivrés par La Poste. Celui qu’elle a adressé dernièrement ne justifie nullement le signalement judiciaire que certains ont cru devoir faire. Il n’y a rien de transphobe à mettre en garde contre les promoteurs de l’idéologie d’« affirmation du genre ressenti » à l’École, qui font croire aux enfants que leurs questionnements identitaires auraient nécessairement pour origine qu’ils seraient « nés dans le mauvais corps » et/ou qu’ils peuvent changer de genre rapidement, sans aucun risque pour leur santé physique et mentale.

Il est exact que cet activisme militant a pu trouver un écho auprès des pouvoirs publics, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ayant notamment publié une circulaire qui impose aux enseignants, avec l’accord des deux parents, l’usage du genre et du prénom choisi par chaque élève et permet aux élèves d’accéder aux toilettes, douches et dortoirs selon leur genre ressenti.

Le courrier de SOS Éducation avait également pour objet d’alerter sur les risques d’une transition de genre prématurée pour les enfants en questionnement de genre alors que, pour la majorité de ceux qui l’éprouvent, le sentiment d’incongruence disparaît après l’adolescence.

Les informations figurant dans le courrier à ce sujet ne sont ni fausses ni mensongères mais parfaitement sourcées : travaux de l’Association Professionnelle Mondiale des Personnes Transgenres (WPATH), étude du Professeur Cohen-Kettenis (Centre hospitalier Universitaire d’Amsterdam), avis de l’Académie nationale de médecine française, position de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, enquête de l’IFOP… Les sources complètes sont détaillées dans une page web dont l’adresse était indiquée sur la dernière page du courrier.

Contrairement à ce qu’affirment les « associations et partis politiques » cités par votre article (dont les compétences et travaux sur le sujet ne sont pas précisées), les effets secondaires des traitements hormonaux administrés dans ce cadre sont scientifiquement documentés. Dans un communiqué public du 25 février 2022, l’Académie de Médecine appelle à la plus « grande prudence médicale » compte tenu de la vulnérabilité psychologique des adolescents et des effets secondaires « tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles ». Elle souligne la très forte augmentation des sollicitations médicales pour des adolescents en questionnement de genre, qu’elle qualifie de « phénomène d’allure épidémique ».

Enfin, l’association SOS Éducation revendique son apolitisme : elle se contente d’étudier des faits et d’alerter les parents lorsque l’intérêt supérieur de l’enfant lui paraît le justifier. Elle n’est pas « subventionnée » par de l’argent public, mais exclusivement financée par des dons de particuliers (parents, grands-parents, professeurs, personnels éducatifs, professionnels de santé…).

Vous pouvez aussi retrouver l’article de France 3 dans son intégralité avec notre droit de réponse publié en suivant ce lien (le droit de réponse de SOS Éducation se trouve directement à la suite de l’article original).

En toute transparence, je ne vous cache pas que cette action juridique de demande de droit de réponse a un coût important : il faut à chaque fois rédiger un droit de réponse adapté à l’article dont nous condamnons la présentation des faits, et cela coûte entre 1 800 et 2 500 euros !

Cette dépense est indispensable pour défendre la vérité, et transmettre aux lecteurs ce qu’ils doivent savoir pour protéger les enfants.

Une journaliste de Lille Actu, plus scrupuleuse que ses confrères, nous a sollicités pour connaître notre position face à cette « polémique ».

Nous lui avons transmis des explications factuelles, ainsi qu’un article (disponible en anglais ici) expliquant l’évolution de la pensée des spécialistes sur la transition de genre des enfants.

Cet article de la pédopsychiatre finlandaise Riittakerttu Kaltiala, publié le 30 octobre 2023, a eu un important retentissement.

Riittakerttu Kaltiala, qui dirige un centre d’identité de genre pour mineurs, déclare :

« Nous devons tirer les leçons de ces scandales. (…) Les transitions de genre sont devenues incontrôlables. 

Lorsque des professionnels de la santé commencent à dire qu’ils ont une réponse unique qui s’applique partout, ou qu’ils ont un remède pour toutes les douleurs de la vie, cela devrait être un avertissement pour nous tous que quelque chose a très mal tourné. »

La Finlande, vous le savez, comme tous les pays précurseurs sur la question de la transition de genre, fait marche arrière depuis plusieurs mois.

S’appuyant sur ces ressources transmises par votre Association, la journaliste de Lille Actu a publié un article plus équilibré, mettant au même niveau la position de SOS Éducation et les attaques infondées des associations locales et des personnalités politiques de Villeneuve-d’Ascq.

Oui, la transition de genre n’est pas la réponse à des maux d’enfants en pleine puberté, et elle n’est pas non plus la solution à toutes leurs difficultés rencontrées pendant cette période de bouleversement identitaire.

La transition de genre est irréversible, avec des conséquences désastreuses pour des mineurs !

C’est pourquoi SOS Éducation porte avec une détermination totale, et une rigueur et une expertise reconnues, un message de vérité sur le scandale de l’idéologie du genre qui cible les enfants.

Cette idéologie dangereuse conduit les plus vulnérables et les plus fragiles à engager une transition de genre en pensant qu’ils iront mieux, alors que leur problème est ailleurs.

Jamais nous ne serons complices d’un tel mensonge institutionnel ! 

Il en va de l’intérêt supérieur des enfants et de l’avenir de notre société.

Agissez avec nous !

Si vous estimez que notre combat est juste, pensez à soutenir SOS Éducation !

C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à nous battre pour défendre une École :

  • qui instruit,
  • qui place l’intérêt supérieur de l’enfant en priorité absolue,
  • qui respecte l’autorité parentale,
  • qui restaure l’autorité de ses professeurs,
  • et qui s’oppose aux discours idéologiques qui ciblent les enfants.

Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, et l’École a pour mission de les instruire.

Pas de diffuser des idéologies !

Aujourd’hui, l’idéologie transgenre a infiltré les écoles, en faisant croire aux enfants qu’il est possible de choisir son sexe en fonction de son « ressenti » de genre, avec une transition facile et rapide.

Vous le savez aussi bien que moi, c’est complètement faux !

SOS Éducation est le seul rempart face à la percée des idéologies dans les écoles de nos enfants.

Nous n’avons jamais touché un centime d’euro de fonds publics, ce qui nous permet une parole totalement libre.

Notre force et notre engagement viennent de là. Notre parole, c’est avant tout la vôtre ! 

Vous êtes plus de 125 000 sur les 3 dernières années à avoir signé une pétition de SOS Éducation, à avoir participé à une consultation sur un enjeu éducatif important, à avoir apporté votre soutien financier à SOS Éducation.

Nous savons que les temps sont difficiles, mais si chacun peut faire un geste, à sa mesure, SOS Éducation pourra poursuivre son noble combat, et agir pour une École qui instruit et protège les enfants.

Sans votre soutien important et régulier, face aux barrières administratives, fiscales et financières dont l’Association est la cible, la continuité des activités de SOS Éducation n’est pas assurée.

Pour nous aider à poursuivre notre mission dans l’intérêt supérieur des enfants et de la société, rendez-vous sur notre page de dons sécurisée dès maintenant !

Un grand merci pour votre engagement à la cause de l’École.

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

P.S. : Si ce n’est pas déjà fait, signez notre pétition Non à l’idéologie transgenre à l’École, et diffusez-la très largement autour de vous !

En signant cette pétition pour le ministre Gabriel Attal, vous agissez concrètement pour repousser l’idéologie transgenre en dehors des écoles.

Plus de 53 000 citoyens l’ont déjà signée… Rejoignez-les, et surtout, faites passer le message !

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