Chère amie, Cher ami,
Chère amie, Cher ami,
Vous le savez, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a publié le 5 mai dernier une circulaire pour proscrire l’écriture « inclusive » à l’école [1].
Mais le combat n’est pas terminé. Car la diffusion de l’écriture dite inclusive dans tous les pans de la société représente un réel danger duquel nous devons protéger nos enfants dans et en dehors de l’école.
L’écriture « inclusive » pervertit la fonction de la langue, outil par excellence à la disposition de tous. Elle crée des formes inédites d’inégalités et d’exclusion pour servir une idéologie dévastatrice humainement, intellectuellement et culturellement.
Ces formes de graphie et de morphosyntaxe illisibles se déversent dans des publications officielles, se normalisent au sein de certaines collectivités, s’enseignent à l’école, se diffusent par les médias… Des associations qui pratiquent l’écriture « inclusive » sont financées par des fonds publics et agréées par l’Éducation nationale.
La circulaire publiée par Édouard Philippe en novembre 2017 fait régulièrement l’objet d’une interprétation erronée. Elle interdirait l’écriture « inclusive » dans l’administration. Ce n’est pas le cas !
Édouard Philippe a seulement invité les agents de l’État à ne pas en faire usage. Voici le résultat 3 ans plus tard…
La situation est extrêmement grave, presque hors de contrôle. Le péril mortel annoncé par l’Académie française est sur le point de se réaliser.
Personne à l’époque n’avait anticipé un tel déferlement.
Il est urgent que nous prenions collectivement la mesure du problème.
SOS Éducation, grâce à vous, a permis de rassembler plus de 53 000 signataires à sa pétition contre l’écriture « inclusive » [2] et d’en proscrire l’usage à l’école.
Mais en réalité, nous devrions être 100 000, 200 000, des millions… à nous opposer à la déconstruction de notre langue et au renoncement de notre culture.
L’écriture « inclusive », en focalisant son discours sur la féminisation des noms de métiers et en jouant sur la caricature du point médian, s’est instituée dans l’imaginaire collectif comme symbole du combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Or l’histoire nous démontre qu’il n’y a pas de lien entre la féminisation de la langue et la condition des femmes !
Peu de gens savent vraiment ce qui se cache derrière l’écriture « inclusive ».
SOS Éducation a choisi de faire œuvre de pédagogie.
C’est pourquoi l’Association s’est engagée dans un important travail d’explicitation. Une démarche d’analyse fouillée et documentée, rassemblée dans une note de synthèse la plus objective possible, pour que chacun puisse être informé et agir à son niveau.
Notre analyse se fonde sur de nombreuses sources que vous pourrez retrouver dans la note de synthèse, si vous souhaitez aller plus loin et vous faire votre propre idée.
Claire Martinot, professeur de linguistique à l’Université de la Sorbonne, nous a fait l’honneur d’une relecture experte de cette note. Nous lui adressons nos très sincères remerciements.
Notre objectif, vous l’aurez compris, est d’informer et de sensibiliser encore et toujours plus de personnes.
Notre note de synthèse vient tout juste d’être publiée :
Téléchargez la note de synthèse, et pensez à la transmettre à tous vos contacts personnels.
SOS Éducation transmettra la note de synthèse sur les dangers de l’écriture « inclusive » au ministre de l’Éducation nationale ainsi qu’à l’ensemble des députés, sénateurs et maires de France.
Transmettez-la vous aussi directement à votre maire, à votre député, à votre sénateur…
Vous pouvez accéder à la note de synthèse dès maintenant en suivant ce lien ou en cliquant sur l’image ci-dessous :
Lorsque vous l’aurez consultée, pensez à nous faire un retour pour nous dire si vous avez apprécié cette note de synthèse !
Priorité à l’éducation !
Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation
P.S. : SOS Éducation a pris les devants pour faire ce travail très important, et créer le premier document de synthèse, en libre accès, sur l’écriture « inclusive ».
C’est grâce aux dons de généreux donateurs que nous pouvons mener nos combats pour améliorer le système éducatif.
Comme vous le savez, SOS Éducation ne touche aucune subvention publique, pour conserver une parole parfaitement libre. Aussi nous avons besoin de votre soutien financier pour pouvoir continuer notre action indépendante pour l’Éducation.
Si vous le pouvez, MERCI de rejoindre les donateurs de l’Association.
Toute contribution, même modeste, permet à SOS Éducation d’agir pour une meilleure École ! Pour faire un don, rendez-vous sur notre page de dons sécurisée.
Références :
[1] Retrouvez notre article Ça y est : l’écriture inclusive est proscrite à l’école !, avec la circulaire de Jean-Michel Blanquer, en suivant ce lien.
[2] Retrouvez notre pétition NON à l’écriture inclusive ! » en suivant ce lien. Si vous ne l’avez pas encore signée, il n’est pas trop tard : chaque signature compte pour donner du poids à l’action !
Nous n’avons pas le temps de tout lire posément mais oui, cette synthèse est bien faite, je vais essayer de la transférer …