Chère amie, Cher ami,
En cette semaine de commémoration des attaques terroristes qui ont frappé le cœur de notre École, nos pensées les plus sincères accompagnent Samuel Paty, Dominique Bernard et leurs familles, ainsi que l’ensemble du personnel éducatif et des élèves.
Comme chaque année depuis 2020, SOS Éducation rend hommage à la mémoire de Samuel Paty, décapité par un terroriste le 16 octobre 2020, après dix jours d’enfer et de mise à mort sur les réseaux sociaux.
Notre École a été à nouveau frappée en son cœur l’année dernière, quand un autre professeur est mort parce qu’il était enseignant.
Dominique Bernard a été tué par un terroriste islamique le 13 octobre 2023 dans son établissement scolaire.
Celui qui l’a assassiné avait été son élève. Sa radicalisation avait été identifiée par l’équipe pédagogique, et le risque du passage à l’acte était connu.
Ces deux drames ont marqué au fer rouge tous ceux qui défendent l’École qui instruit et la promesse républicaine de former des esprits sains, cultivés, capables et libres.
J’ai été invitée hier à porter la voix de SOS Éducation dans l’émission Midi News sur CNews, au micro de Sonia Mabrouk, pour revenir sur les hommages rendus par la ministre de l’Éducation nationale et le Premier ministre, et interroger ce qui a changé depuis ces deux drames.
Nos gouvernants ont-ils pris la mesure de ce qu’il s’est passé ?
Au cours de l’émission, nous avons notamment abordé les sujets suivants :
- Le combat de Mickaëlle Paty pour rétablir la vérité sur les événements qui ont conduit à l’assassinat terroriste de son frère ;
- La formule « entrisme de l’islamisme dans nos écoles » est-elle encore d’actualité ?
- L’autocensure croissante des enseignants sur les questions de laïcité et les statistiques alarmantes sur la tolérance des professeurs envers les signes religieux, et notamment le voile, dans les écoles ;
- Le manque de courage de nos gouvernants dans l’organisation d’hommages nationaux d’une ampleur à la hauteur du traumatisme qu’ont occasionné les assassinats terroristes de deux professeurs de la République française, Samuel Paty et Dominique Bernard.
Découvrez ce débat nourri dès maintenant en cliquant sur l’aperçu ci-dessous :
En effet, il faut avant tout que les professeurs soient correctement et suffisamment formés. Et que nos élus, tout comme les grands serviteurs de l’Etat — ministres et leurs secrétaires — affirment et oeuvrent pour que la laïcité ne soit ni remise en question, ni “adaptée” à des situations qu’on estimerait particulières.