Crédit photo : Ouest-France
Mais surtout, le porte-parole de ce mouvement, bien connu localement pour son militantisme politique, a tenu à l’encontre de SOS Éducation des propos à caractère explicitement diffamatoires et absolument inacceptables.
Ce qui nous a conduit à déposer plainte en diffamation contre ce manifestant très virulent, pour ses propos mensongers et ses insinuations ignobles.
(Vous pouvez l’entendre sur la vidéo de l’article Ouest France, disponible ici.)
Mais tout cela coûte très cher à l’Association, et comme vous le savez, nos moyens sont extrêmement réduits.
Dans cette affaire, nous étions légitimes à porter plainte à deux reprises :
- Pour entrave à la liberté de réunion
- Pour diffamation
Nous avons dû faire un choix.
Au vu des coûts (autour de 6 000 euros pour déposer une plainte et la suivre jusqu’à la décision de justice finale), nous avons privilégié la plainte pour diffamation.
Nous estimons qu’il est important de nous défendre face aux attaques honteuses dont SOS Éducation a fait l’objet.
Il est de notre devoir de rétablir la vérité et de montrer que nous ne nous laisserons pas faire face à des agissements antidémocratiques et contre la liberté d’expression, de réunion et d’association.
Aujourd’hui, nous devons faire face à un militantisme ultra subventionné, sans avoir les moyens humains et financiers de nous défendre.
L’État entrave la liberté d’association en ne reconnaissant pas à SOS Éducation son caractère éducatif, avec les conséquences désastreuses pour l’Association que vous connaissez.
Et dans le même temps, une myriade de structures associatives ou syndicales financées avec l’argent du contribuable entravent la liberté d’expression et la liberté de réunion !
C’est tout de même incroyable de ne pas pouvoir tenir une conférence sur un sujet aussi important pour protéger les enfants…
Voilà la situation à laquelle votre association est confrontée quotidiennement. C’est le pot de terre contre le pot de fer, le village Gaulois qui résiste !
Ainsi des propos absolument diffamatoires et scandaleux ont été scandés alors que la présidente de l’association organisatrice allait accueillir la centaine de participants à cette conférence.
Accrochez-vous à votre siège, et lisez ce qui a été scandé à plusieurs reprises par le porte-parole des manifestants, mégaphone en main :
« SOS ÉDUCATION dénonce des profs dans le nord nominativement quatre jours avant l’assassinat de notre collègue Dominique BERNARD. Ils distribuent des tracts en dénonçant nominativement […] »
Ces propos diffamatoires sont l’objet de la poursuite que nous engageons.
Car évidemment, SOS Éducation ne distribue jamais de tracts sur la voie publique, et SOS Éducation n’a jamais ciblé de professeurs !
Notre Association est depuis toujours aux côtés des professeurs, et elle est extrêmement vigilante quant à la sécurité des enseignants et du personnel des établissements scolaires.
Au niveau juridique, ces propos totalement faux portent à l’évidence atteinte à l’honneur et à la considération de SOS Éducation, et ils constituent un comportement répréhensible, tant pénalement que moralement !