Notre conférence pour protéger les enfants… empêchée par des manifestants !

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Posté par : SOS Éducation - M 22 février 2024 Aucun commentaire

Chère amie, Cher ami,

Peut-on encore débattre sur les sujets importants pour l’École en France ?

Le 1er février dernier, je me suis déplacée à Pacé, près de Rennes, pour intervenir lors d’une réunion-débat sur l’éducation à la sexualité à l’École…

… Et avant que je ne puisse prendre la parole, des manifestants ont infiltré cette réunion et semé le chaos dans la salle de conférence !

Debout, mégaphone à la main et drapeaux syndicaux levés, ils ont empêché la conférence de se tenir.

Représentant plusieurs syndicats, ces militants ont refusé tout dialogue et ont continué à siffler, à proférer des insultes et à hurler dans leur mégaphone.

(D’après Ouest France, qui a publié un article sur le sujet, étaient présents : FSU, CGT Éducation privée et publique, SUD éducation et le Planning Familial)

Crédit photo : Ouest-France

Je leur ai proposé plusieurs fois de rester et de participer au débat en fin de réunion, mais en vain.

Impossible de connaître leurs arguments : ces gens refusent le débat, car l’intérêt supérieur des enfants n’est pas leur priorité. Sinon l’École n’en serait pas là où elle en est !

Malgré la bonne volonté des organisateurs et le soutien des spectateurs venus assister à ce qui aurait dû être une conférence sur notre rapport rigoureux et documenté, réalisé avec des spécialistes de grande renommée, nous avons dû annuler l’événement.

Je ne vous cache pas que le ton est monté d’un cran, les manifestants étant particulièrement agressifs sur le fond et dans la forme de leurs interpellations.

Haine, excitation, atmosphère tendue – ces personnes étaient manifestement incapables d’accepter le débat constructif que nous leur proposions.

Les gendarmes ayant rapidement tourné les talons, il n’y avait aucun dispositif pour sécuriser l’événement, ce qui aurait pu être préjudiciable si nous n’avions pas (tout au moins de notre côté) contribué à l’apaisement.

Crédit photo : Ouest-France

Mais surtout, le porte-parole de ce mouvement, bien connu localement pour son militantisme politique, a tenu à l’encontre de SOS Éducation des propos à caractère explicitement diffamatoires et absolument inacceptables.

Ce qui nous a conduit à déposer plainte en diffamation contre ce manifestant très virulent, pour ses propos mensongers et ses insinuations ignobles.

(Vous pouvez l’entendre sur la vidéo de l’article Ouest France, disponible ici.) 

Mais tout cela coûte très cher à l’Association, et comme vous le savez, nos moyens sont extrêmement réduits.

Dans cette affaire, nous étions légitimes à porter plainte à deux reprises :

  • Pour entrave à la liberté de réunion
  • Pour diffamation

Nous avons dû faire un choix.

Au vu des coûts (autour de 6 000 euros pour déposer une plainte et la suivre jusqu’à la décision de justice finale), nous avons privilégié la plainte pour diffamation.

Nous estimons qu’il est important de nous défendre face aux attaques honteuses dont SOS Éducation a fait l’objet.

Il est de notre devoir de rétablir la vérité et de montrer que nous ne nous laisserons pas faire face à des agissements antidémocratiques et contre la liberté d’expression, de réunion et d’association.

Aujourd’hui, nous devons faire face à un militantisme ultra subventionné, sans avoir les moyens humains et financiers de nous défendre.

L’État entrave la liberté d’association en ne reconnaissant pas à SOS Éducation son caractère éducatif, avec les conséquences désastreuses pour l’Association que vous connaissez.

Et dans le même temps, une myriade de structures associatives ou syndicales financées avec l’argent du contribuable entravent la liberté d’expression et la liberté de réunion !

C’est tout de même incroyable de ne pas pouvoir tenir une conférence sur un sujet aussi important pour protéger les enfants…

Voilà la situation à laquelle votre association est confrontée quotidiennement. C’est le pot de terre contre le pot de fer, le village Gaulois qui résiste !

Ainsi des propos absolument diffamatoires et scandaleux ont été scandés alors que la présidente de l’association organisatrice allait accueillir la centaine de participants à cette conférence.

Accrochez-vous à votre siège, et lisez ce qui a été scandé à plusieurs reprises par le porte-parole des manifestants, mégaphone en main :

« SOS ÉDUCATION dénonce des profs dans le nord nominativement quatre jours avant l’assassinat de notre collègue Dominique BERNARD. Ils distribuent des tracts en dénonçant nominativement […] »

Ces propos diffamatoires sont l’objet de la poursuite que nous engageons.

Car évidemment, SOS Éducation ne distribue jamais de tracts sur la voie publique, et SOS Éducation n’a jamais ciblé de professeurs !

Notre Association est depuis toujours aux côtés des professeurs, et elle est extrêmement vigilante quant à la sécurité des enseignants et du personnel des établissements scolaires.

Au niveau juridique, ces propos totalement faux portent à l’évidence atteinte à l’honneur et à la considération de SOS Éducation, et ils constituent un comportement répréhensible, tant pénalement que moralement !

Nous vous tiendrons bien sûr informé des suites de cette action, qui devrait faire du bruit.

Même si nous savons que cela va prendre du temps : nos autres actions pour faire respecter nos libertés d’association et d’expression prennent des années à être traitées, quand d’autres sont réglées en quelques semaines…

C’est tout bonnement scandaleux, et nous refusons de baisser les bras !

Agissez avec nous…

Au-delà de l’aspect juridique, ce qui est absolument dramatique dans cette affaire, c’est de se retrouver face à des militants qui n’ont que faire des enfants et qui sont incapables de débattre… Alors même que ce sont des enseignants !

Cela nous montre que notre action pour l’École est essentielle, et que nous devons absolument continuer.

Pour les enfants, et pour l’avenir de notre société.

Si vous estimez que notre combat est juste, pensez à soutenir SOS Éducation !

C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à nous battre pour défendre une École :

  • qui instruit,
  • qui place l’intérêt supérieur de l’enfant en priorité absolue,
  • qui respecte l’autorité parentale,
  • qui restaure l’autorité de ses professeurs,
  • et qui s’oppose aux discours idéologiques qui ciblent les enfants.

Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants et l’École a pour mission de les instruire. Pas de diffuser des idéologies !

Aujourd’hui, SOS Éducation est le seul rempart face à la percée des idéologies dans les écoles de nos enfants.

Nous n’avons jamais touché un centime d’euro de fonds publics, ce qui nous permet une parole totalement libre.

Notre force et notre engagement viennent de là. Notre parole, c’est avant tout la vôtre !

Ensemble, nous œuvrons chaque jour pour améliorer l’École, dans l’intérêt supérieur des enfants et de la société.

Pourtant, depuis des années, votre Association fait face à d’importantes barrières administratives, fiscales et financières…

… Et maintenant, ce sont des militants ultra politisés et syndiqués qui veulent nous mettre des bâtons dans les roues, au détriment des enfants et de leur instruction !

C’est un obstacle supplémentaire que nous devons affronter…

… Et il ne fait que renforcer notre détermination à agir pour protéger les enfants !

Si vous souhaitez agir à nos côtés, rendez-vous sur notre page de dons sécurisée dès maintenant.

Sans votre soutien important et régulier, SOS Éducation n’est pas sûre de pouvoir poursuivre sa noble mission.

Un grand merci pour votre engagement à la cause de l’École.

Priorité à l’Éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

P.S. : Retrouvez ici notre rapport d’analyse sur l’éducation à la sexualité dans le cadre scolaire, qui a déjà été téléchargé plus de 8 000 fois !

P.P.S. : Vous pouvez aussi revoir mon intervention du 2 février sur Figaro Live, en cliquant ici ou sur l’aperçu ci-dessous.

Je reviens lors de cette intervention sur les événements survenus à Pacé, et je présente le travail de l’Association sur ​​l’éducation à la sexualité dans le cadre scolaire.

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