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Posté par : SOS Éducation - J 8 avril 2021 Aucun commentaire

Les 5 raisons objectives
contre l'écriture inclusive !

Chère amie, Cher ami,

Voulez-vous vraiment que vos enfants, vos petits-enfants ou vos neveux et nièces apprennent les fables de La Fontaine avec une telle graphie ?

L’opinion publique est contre l’écriture « inclusive », mais une infime minorité laisse croire le contraire.

Grâce à notre pétition, nous pouvons faire entendre la voix de tous ceux qui veulent s’opposer à l’usage de l’écriture « inclusive », et particulièrement à l’École.

En quelques jours seulement, nous avons déjà rassemblé plus de 25 000 signataires.

Pour faire vraiment bouger les lignes, nous devons atteindre 100 000 signataires.
C’est ambitieux, mais possible.

Si chacun mobilise son réseau, l’objectif est atteignable.
Par e-mail, par Facebook, par Twitter, par messagerie WhatsApp.
Nous devons utiliser tous les moyens de diffusion possibles pour rassembler le maximum de personnes.

Signez la pétition en cliquant ici :

VOUS AVEZ DÉJÀ SIGNÉ ?

Transmettez le lien vers notre pétition,
et partagez-la sur vos réseaux sociaux !

Envoyez le lien direct vers la pétition à tous vos contacts :
https://soseducation.org/petitions-mobilisations-collectives/contre-ecriture-inclusive

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Notre cause est juste
et nos arguments sont solides et vérifiés.

Le danger est la déconstruction de la langue française par des militants qui l’instrumentalisent à des fins idéologiques.

La forme d’écriture qui en découle et qu’ils autoproclament « inclusive » a l’effet social strictement inverse.

En réalité, les formes diffuses et variables de cette graphie produisent des clivages inédits et nuisent à la lisibilité de notre langue.

Voici les 5 raisons objectives de s’opposer à la diffusion de l’écriture « inclusive » :

  1. Elle est excluante et discriminatoire
  2. Elle est inapplicable et inégalitaire
  3. Elle est un obstacle aux apprentissages de la lecture et de l’écriture
  4. Elle est un frein à la francophonie
  5. Elle est un danger pour notre patrimoine culturel

Voici les 5 raisons objectives
contre l'écriture inclusive

1.

L'écriture « inclusive »,
excluante et discriminatoire

Elle est illisible pour tous les enfants et les adultes qui vivent une situation de handicap cognitif (troubles dys notamment) ou fonctionnel (malvoyants et non voyants par exemple).

Le sens des textes ainsi présentés leur est rendu inaccessible ou très difficile à décoder.

2.

L'écriture « inclusive »,
inapplicable et inégalitaire

Si vous ne faites pas partie de la “caste des spécialistes de l’écriture inclusive” , il vous sera très difficile d’en convertir un texte. Hésitations, fautes, incompréhensions, pertes de références… se succèdent.

Alors pour les enseignants qui encouragent son usage, ils sont obligés de préciser leurs propres règles de l’écriture « inclusive ».

Voici un exemple extrait de la plateforme numérique (moodle) des étudiants de sciences-po :

Il existe bien des formats d’écriture inclusive, mais une manière possible est la suivante. Pour les termes dont la terminaison est commune au masculin et au féminin, vous pouvez simplement insérer ou ajouter un “e”, avec un point bas ou médian et sans doubler la terminaison (ex : “les expert.e.s”). Lorsque ce n’est pas le cas, vous pouvez doubler la terminaison (“les ouvriers.ères”). Enfin, vous pouvez faire figurer “il(s)-elle(s)” au lieu de “il(s)”.”

Cette variabilité des formats induit des inégalités de traitement entre les étudiants. Dans l’exemple déjà cité, l’enseignant admet ouvertement l’inégalité de traitement envers les étudiants étrangers.

L’écriture inclusive : elle est encouragée, mais son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre. Toutefois un demi-point «bonus» sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l’utiliser.

La complexification de l’orthographe a des effets d’exclusion sociale.

3.

L'écriture « inclusive »,
un obstacle aux apprentissages de la lecture et de l’écriture

Ces formes fabriquées ne relèvent d’aucune logique étymologique et créent des racines qui n’existent pas (comme tou– dans tou·t·e·s).

Le fait qu’en français la forme du neutre soit identique à celle du masculin, c’est à dire non marquée, relève de l’arbitraire propre à chaque langue. Dans la langue française, c’est la forme féminine des mots qui est marquée par l’ajout du « e ». La formule mnémotechnique utilisée par certains enseignants auprès de leurs élèves « le masculin l’emporte sur le féminin » n’a pas de fondement théorique. Il n’y a donc pas d’interprétation à en tirer sur une « intention » de la langue française d’exercer une domination symbolique de l’homme sur la femme !

L’écriture « inclusive » rejette l’usage du neutre, pourtant indispensable pour appréhender, à l’écrit comme à l’oral, le genre humain ou animal sans distinction de sexe.

De même ses défenseurs tentent d’imposer l’usage de mots épicènes (dont la forme ne varie pas selon le genre). Ce faisant, ils instaurent une nouvelle hiérarchisation du lexique, selon un caractère « genré ou non genré » des mots.

Pour les enfants qui apprennent à lire et à écrire, de telles chicanes sont autant d’obstacles supplémentaires et inutiles, alors que le niveau des élèves en français chute dramatiquement.

4.

L'écriture « inclusive »,
un danger pour notre patrimoine culturel

La complexification grammaticale des phrases, du lexique et de la graphie s’oppose aux règles d’écriture établies pour l’apprentissage de la langue française. Vouloir instituer un arbitraire idéologique, sans cohérence et sans norme, est un frein au rayonnement de la Francophonie.

5.

L'écriture « inclusive »,
un frein à la francophonie

Voulons-nous voir nos œuvres littéraires traitées de la sorte ?

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L’albatros (femelle ou mâle)

Souvent, pour s’amuser, les femmes-hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oise.aux.lles des mers,
Qui suivent, indolent·e·s compagn·es·ons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils·elles déposé·e·s sur les planches,
Que ces rois·reines de l’azur, maladroit·e·s et honteu·ses·x,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux·elles.
Ce·tte voyageu·r·se ailé·e, comme il·elle est gauche et veule !
Lui·Elle, naguère si be·au·lle, qu’il·elle est comique et laid·e !
L’un·e agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le·a Poète est semblable au·à la prince·sse des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’arch·er·ère ;
Exilé·e sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant·e l’empêchent de marcher.

— À partir du poème de Charles Baudelaire —

temoignages-fond-papier-bas

L’emploi de telles graphies défigure notre culture.

Faites barrage à la diffusion
de l’écriture dite « inclusive ».

Signez la pétition !

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

Il est primordial d’être très nombreux à diffuser tous les jours cette pétition par e-mail, sur Facebook, sur Twitter… Voici le lien à partager : https://soseducation.org/petitions-mobilisations-collectives/contre-ecriture-inclusive

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