Besoin d’arguments solides contre l’écriture « inclusive » ?

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Posté par : SOS Éducation - J 28 juillet 2021 38 commentaires

Chère amie, Cher ami,

Vous le savez, l’écriture « inclusive » pervertit la fonction de la langue, outil par excellence à la disposition de tous.

Elle crée des formes inédites d’inégalités et d’exclusion pour servir une idéologie dévastatrice humainement, intellectuellement et culturellement.

Ensemble, nous avons pris le problème à bras le corps.

La pétition de SOS Éducation contre l’écriture « inclusive » a permis de rassembler plus de 53 000 signataires [1] et grâce à vous, le ministre de l’Éducation nationale a publié une circulaire pour en proscrire l’usage à l’école [2].

Dès septembre, nous nous lancerons un nouveau défi, faire voter une loi qui l’interdit dans tous les services publics. Pour parvenir à cet objectif, nous devons informer et sensibiliser le maximum de personnes.

Démontrer à ceux qui, de bonne foi, croient le discours selon lequel l’écriture « inclusive » est au service de l’égalité entre les femmes et les hommes, qu’ils font fausse route. Qu’ils se sont fait manipuler.

Vous êtes d’ailleurs nombreux à nous transmettre vos témoignages d’amis, parents, enfants… qui s’affichent défenseurs de l’écriture « inclusive ».

Vous nous demandez comment leur montrer que c’est un mensonge en bande organisée…

L’écriture « inclusive » n’a aucun fondement, ni norme, ni cadre, que ce soit au niveau historique, linguistique, ou social. Mais comment l’expliquer, le prouver… ?

C’est pourquoi nous avons établi une liste d’arguments, solides, irréfutables, pour convaincre les personnes de bonne foi que l’écriture « inclusive » n’améliore pas la condition des femmes, et qu’au contraire, elle est source d’inégalités et de discrimination.

Voici les 10 premiers arguments de notre liste complète qui en compte 51 (le 51e nous a été communiqué par un abonné à la lettre d’information) !

N’hésitez pas à nous envoyer vous aussi vos arguments pour compléter la liste, et à transférer nos listes d’arguments à vos proches !

Chaque semaine, jusqu’à la rentrée, nous publierons 10 nouveaux arguments.

De quoi rappeler à votre entourage à quel point la langue française est belle, et que nous pouvons en être fiers.

Il est de notre devoir, comme les générations qui nous ont précédées l’ont fait avant nous, de la protéger des agitations politico-militantes qui cherchent à la salir…

Les arguments #1 à #10 contre l'écriture inclusive

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

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Références :

[1] Retrouvez notre pétition NON à l’écriture « inclusive ! » en suivant ce lien. Si vous ne l’avez pas encore signée, il n’est pas trop tard : chaque signature compte pour donner du poids à l’action !

[2] Retrouvez notre article Ça y est : l’écriture inclusive est proscrite à l’école !, avec la circulaire de Jean-Michel Blanquer, en suivant ce lien.

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38 commentaires

  • brossier

    La langue inclusive saccage notre belle langue et notre histoire. Il faut l’interdire à tous prix.
    C’est insensé. Ne laissons pas agir encore des minorités

  • Vincent

    Argument :
    La question du genre est bien arbitraire et tous les linguistes le savent.
    En français, on dit LA mer (donc féminin), mais on dit IL mare en italien (donc masculin). Cela ne veut pourtant pas dire que les mots ont un sexe ! Le genre est purement grammatical. L’écriture inclusive est la porte ouverte à des débordements pour attribuer un “sexe” à des concepts qui n’ont pourtant qu’un genre grammatical attribué par l’arbitraire.

    En anglais on parle volontiers d’un chien, d’un chat ou d’un bateau en utilisant le seul pronom “she” (le féminin usuellement réservé aux humains de sexe féminin)… ce qui ne veut pas dire qu’il faut inventer un mot anglais masculin pour désigner les chats mâles. L’usage de ces pronoms comporte souvent une part d’arbitraire dans les langues. Il en est de même avec de nombreux mots de la langue.

    La nature n’est pas parfaite au point de n’avoir créé que des hommes et des femmes bien distincts : il existe malheureusement des personnes qui naissent “entre deux sexes” ou avec des caractéristiques des deux sexes et que l’état civil oblige à rentrer dans une case, tout comme le numéro de sécu. Mais certaines ne s’y retrouvent pas : elles ne se reconnaissent d’aucun sexe. L’écriture inclusive ne fait que marginaliser davantage ces personnes, qui traversent pourtant déjà de longues années de souffrance identitaire.

    Vouloir inclure le “sexe” dans tous les mots désignant des personnes risque de déboucher sur un morcellement ou un émiettement de la catégorie grammaticale : il faudra rajouter un genre “intergenre”, puis un genre “androgyne”, etc. Cela n’est pas gérable et confine à la… confustion des genres entre langue et société.

  • CHAUCHAT

    L’écriture inclusive est non seulement laide, mais elle est incompréhensible et rend le texte fastidieux et ennuyeux.

  • Cadiou Michel

    Et oui, la “bataille” si bataille il y avait devrait se faire plus haut, sur l’attribution de féminin ou de masculin à tout un tas de mots qui les range pour pas mal d’entre nous dans le “positif” quand c’est masculin ou le “négatif” quand c’est féminin.
    L’exemple le plus récent, et qu’on ne me parle pas d’étymologie là, est “La Covid”.
    Mais avant cela on trouve la haine, la peur, etc. quand on trouve le respect, le courage, etc.

    • Meyer

      mais on peut trouver autant de contre-exemples: la bonté, l’amitié, la paix, la sérénité , la responsabilité,,( grammatiquement du féminin, de connotation positive) ; le pleutre, l’éboueur, le malheur, du masculin et de connotation plutôt négative. Je pense donc toute recherche de cause est vaine, hormis l’usage. Il y a aussi des noms ou adjectifs identiques au masculin et au féminin mais dont le genre est indiqué par un article, un pronom, ou même quelques rares mots qui changent de genre en passant du singulier au pluriel. Il y a aussi des modes contestables, du snobisme, qui tordent la langue pour la rendre même inintelligible, ou utilisent un gallimatia volontairement obscon pour vous faire passer pour un âne au cabinet médical ou chez l’informaticien professionnel. Mais heureusement pour eux ils utilisent entre eux, des langues sans article ( latin) ou à genre unique ( l ‘anglais). Dites-moi, Michel, avez vous réfléchi à quelle époque il faudrait remonter pour modifier tout un héritage et transformer la langue comme vous le suggérez? En attendant nous pourrions garder notre si belle langue que beaucoup de gens et de peuples se plaisent à apprendre et pratiquer pour sa richesse incomparable.

  • Christophe Gervier

    L’écriture inclusive est inesthétique.
    Elle complique aussi la prise de notes et les dictées.
    Elles fatigue la vue même pour les lettrés.
    Elle empêche la respiration d’un texte.
    À quand le langage orale inclusif.?

  • MIGNON Loïc

    Excellents arguments, bravo et merci !

  • Nadine Sautour

    Quand je verrai UNE hirondelle devrais-je lui demander son sexe ou dire que j ai vu UN « hirondel » Cette écriture inclusive est une hérésie. Nos crânes d œufs des ministères n’ ont donc rien d’autre à faire que de pondre des instructions aussi debiles? Une ancienne institutrice en colère 😡😡😡😡

  • Charline Conte

    Le youtubeur La cartouche a fait une excellente vidéo sur l’écriture inclusive. Elle permet de bien cerner la tromperie de cette idéologie nauséabonde 👍. Je crois qu’elle s’intitule “écriture abusive”.

  • Marie-Christine Picaud

    Imaginez réécrire une pièce de Corneille ou de Racine, ou les classiques de Molière, ou bien encore les chefs-d’œuvre. de Victor Hugo, Zola ou la poésie de Rimbaud en écriture inclusive, mais quel non sens que cette barbarie infligée à notre langue, c’est tout simplement la rendre illisible. Avez-vous essayé de lire à voix haute un texte en écriture inclusive??

  • Philippe Vaille-Brunet

    Ajouter un argument:
    il n’y a pas de règles de cette écriture, nous voyons n’importe quoi par n’importe quelle personne
    La lisibilité devient pénible et l’expression orale encore pire.
    C’est le rôle de l’académie française de définir les mots et formaliser leurs sens.
    Ce ne peut être le peuple quelque soit son niveau intellectuel.
    La grammaire ne peut être modifiée sans un consensus établi, car dans le cas contraire la République qui se veut unifiante depuis Jules Ferry devient un kaléidoscope de fausses pluralités.
    Avec un passage historique à bannir les dialectes ou parlers provinciaux, la République autoritaire l’est toujours en laissant trop de laissers faire.
    Créer comme en allemand un genre neutre, gros boulot peut-être constructeur???
    Continuez, bons courages.

  • Méry

    Puis-je me permettre de faire remarquer qu’une langue est d’abord orale et que l’écriture est un véhicule plus ou moins élaboré pour retranscrire, avec plus ou moins de bonheur d’ailleurs, le message. Or l’écriture inclusive se permet de rajouter des lettres ou des groupes de lettres qui ne se prononcent pas. Ex le ‘e’ de auteure ou de professeure dans le vain d’effort de ‘féminiser’ le mot. J’ajouterai que le masculin pluriel sert depuis bien longtemps de neutre ce qui suffit amplement.

  • bordes

    Bravo – Bravissimo…
    Tout s’en va “a volo”…même notre langue…
    J’ai 85 ans et m’aperçois que je “bute” souvent en entendant parler les plus jeunes…on avale les syllabes – on ne respecte guère la syntaxe – quant à l’écrit…c’est à hurler le plus souvent…
    Alors l’écriture inclusive… (que je dédaigne souverainement)…n’est que le reflet de cette déliquescence qui veut se donner des airs philosophiques de donneurs de leçons sur l’égalité entre homme et femme! sans avoir réfléchi à l’application quasi impossible – illusoire et donc forcément discriminatoire.

  • Richer Anny

    Et que dire de l’apprentissage de la langue française par les étrangers ?
    La langue française perd de son influence à travers le monde. Avec l’écriture inclusive cela ne fera qu’empirer !!!

  • Suaud

    Un argument, qui a peut-être déjà été pointé.
    Dans les pays dont la langue possède un neutre différent du masculin, dont le pluriel neutre n’est pas identique au pluriel masculin, …, l’égalité homme-femme est-elle plus grande que dans les pays de langue latine? On peut se tourner vers les pays anglophones, turcophones, russophones, le Japon pour ce rendre compte qu’il n’y a pas de corrélation.

  • Valerie Geoffroy

    C’est très difficile à lire, cela ne sert à rien !!! On met du temps à comprendre ce que l’on lit …!!! C’est horrible

  • Hervé

    Entièrement d’accord avec vos arguments.
    L’écriture inclusive est un charabia totalement illisible et imprononçable porté par quelques illuminées qui exerce une pression inqualifiable auprès de certains politiques, alors même que de nombreux français ont déjà du mal à apprendre correctement notre langue, suite aux errements répétés et au laxisme structurel de nos gouvernants et de l’Education Nationale depuis quelques décennies.
    Personnellement, j’ai pu réussir brillamment mes études d’ingénieur grâce à la méthode syllabique. J’aurai eu beaucoup de mal avec la méthode globale et j’aurai carrément échoué avec l’écriture inclusive !

  • Francis LE CERF

    Bonjour,
    Je pense que Marc MENANT vous donnerait aussi d’autres arguments.
    Bravo et bonne continuation

    • Papypounet

      L’une des causes de cet incroyable engouement des féministes victimaires pour cette écriture revancharde me semble à chercher du côté de plusieurs générations d’instituteurs qui ont présenté l’emploi du neutre à des millions de petits français en disant « le masculin l’emporte sur le féminin » ce qui est absolument faux (et un brin machiste !). D’où le ressentiment de ces dames.

  • Thierry Renaut

    Bravo pour votre action plus que nécessaire !

  • d'ALBARET

    Bravo! Mais pour illustrer votre défense de notre belle langue française peut-être pourriez-vous éviter d’envoyer à vos lecteurs une “Newsletter”…

    • VILLEREY Jean-Paul

      Malherbe et Vaugelas ont structuré la Langue française et les classiques du 17ème siècle l’ont embelli. Leurs successeurs lui ont apporté ses titres de noblesse.
      Or depuis une bonne cinquantaine d’années on se rencontre qu’un dépérissement s’est fait jour par l’usage de mots anglais, certes plus simples(1 voire2 syllabes), alors que notre langue, plus riche en mots, donc en qualificatifs, se voit déserter au profit du globich qui ferait plus moderne. C’est désastreux.
      Les journalistes ne connaissent plus la langue, confondant futur et conditionnel, sans parler de l’accord du participe passé du verbe avoir, du pronominal et j’en passe.
      Tout cela interroge. D’autant plus que la réflexion menant à la mise en parallèle avec la géopolitique, nous permet de constater une grande dérive. Les vues cosmopolites de nos dirigeants, la volonté d’éradiquer les nations, l’appauvrissement évident de l’enseignement scolaire servi par un recrutement à minima concourent à restreindre les connaissances, de facto, non enseignées et ainsi à réduire notoirement les points de repères dans l’espace et dans le temps que l’enseignement traditionnel nous avait donnés. La lutte acharnée menée par certains contre l’Histoire, celle à présent avec l’écriture inclusive, dénotent une volonté à la fois de puissance égalisatrice mais aussi de paupérisation du langage et, partant, d’avilissement et de servage.
      Ceux qui savent(les dominants/dirigeants) auront alors tout loisir pour désinformer, mentir sciemment et ainsi diriger les benêts que nous seront devenus.
      Haro donc sur cette écriture qui signe l’imbécilité de ses promoteurs !

  • B.Cheylus

    Il y a belle lurette que l’Académie Française aurait dû taper du poing sur la table pour mettre un terme à ces divagations issues du cerveau enfumé d’ultra-féministes en mal de notoriété.
    Quant à la féminisation des noms de métier, il eût suffi de déclarer que professeur, écrivain, docteur, chef, etc.. etc.. pouvaient être indifféremment masculin ou féminin.
    Il me semble que laideur, aigreur, douleur, fureur, main, nef, etc.. etc.. sont des mots féminins bien que ne se terminant pas par un ”e”” sans que jamais quiconque jusque là ait trouvé à y redire. Pourquoi donc s’encombrer de cheffes, écrivai..ai..ai..ai..aines, docteur-res et autres autrices? Et pourquoi pas des sapeuses-pompières aussi ?

  • Claire-Neige Jaunet

    L’écriture inclusive est une totale aberration qui relève d’une confusion totale entre deux notions : le genre grammatical et le genre biologique : quel rapport y a-t-il entre “une étoile” et la féminité, ou entre “le livre” et la virilité ?… Notre langue ne connaît pas le genre neutre et de ce fait attribue un genre grammatical aux non-animés, contrairement à d’autres langues, mieux vaut donc enseigner ce qu’est un phénomène linguistique et donner en même temps le sens de la relativité. Les Espagnols sont-ils donc plus féministes que nous parce qu’ils disent “la leche” et nous “le lait” ???!!! A mourir de rire !

  • Dunand

    Je dis un “NON” catégorique à la pratique de l’ écriture “INCLUSIVE”

  • ROSTAING Hélène

    Absolument d’accord avec votre premier argument et le premier commentaire ( brossier 29/07/2021 ) . J’ai fait du Latin jusqu’aiu Bac et 2 ans de Grec : la neutralité grammaticale ( masculinité générique ) est l’argument qui me vient en premier et ce dès le début de la contestation des féministes … J’étais ” professeur “, cela ne m’a pas dérangée ; le ” neutre “existe dans ces deux langues et j’en avais acquis le sens . par contre , phonétiquement parlant , ” professeure ” me heurte l’oreille de même qu’ “autrice” et bien d’autres , mais pas ” actrice ” question d’habitude ? ) . je trouve l’écriture inclusive laide et illisible .
    Notre écriture fait référence à l’étymologie des mots : gardons -la ; je m’y réfère encore parfois , mes professeurs m’ayant appris à le faire ; cela fait partie de notre histoire ” culturelle ” : elle est belle , ne la nions pas … elle aussi …
    Au collège, des élèves , en fin de cycle , ne savent pas “lire” un texte parfois . Voudrait-on leur rendre la tâche encore plus difficile ? Je me suis entendue féliciter pour un texte lu en public sans l’avoir préparé … oui ! Vous me direz que l’apprentissage de la lecture est un autre problème … c’est vrai …
    Je m’en tiendrai à ces propos … Beaucoup d’autres choses à dire sur le sujet qui nous tient à cœur . Votre premier argument résume tout . Bravo pour votre action , vous avez tout mon soutien …

  • Christian De la Hubaudière

    Les arguments fournis sont ceux de “littéraires”, dont je fais partie. Les prosélytes de l’écriture dite “inclusive ?” sont d’abord des idéologues, tels que j’en ai rencontré lors de ma formation il y a plus de 40 ans, qui ne maîtrisent pas la langue, n’en comprennent pas l’historique ni la logique et qui, tel le renard à la queue coupée, voudraient balayer toutes les règles qu’ils ignorent et les simplifier pour ne plus être pris en défaut. Plutôt que de corriger leur handicap, ils veulent le généraliser en prenant des prétextes fallacieux, tel celui du genre. Pourquoi ne pas féminiser des métiers, mais en suivant les règles ? Ainsi sur un salon du livre, une jeune prof de français s’intitulait “auteure” et m’a dit qu’elle y tenait. Je lui ai rappelé qu’en primaire, on prend soin d’enseigner que les mots féminins en eur ne prennent pas de e, sauf l’heure et la demeure, et qu’elle cassait ainsi les apprentissages du primaire. je lui ai demandé si elle n’était pas aussi illustrateure et dessinateure et si elle n’avait pas une éditeure. J’ai eu le soutien de son autre voisine, prof de lettres de plus de 80 ans, effrayée !
    Le but, inconscient pour certains, mais pas pour d’autres, est d’inclure non pas l’écriture, mais les nouvelles populations que l’apprentissage de notre langue peut rebuter et qui peuvent ainsi se retrouver en un relatif état d’exclusion. C’est bien ainsi, à mon avis, que les promoteurs du terme et de ce méli-mélo d’écriture l’entendent. Mais chut, ça il ne faut pas le dire !

  • RoY

    On n’arrête pas la connerie (Jean Yanne, années 70) ; N’y-a-t-il pas de sujets plus importants, pour occuper les malcomprenants et divers illettrés que cette absurdité?

  • merly

    je ne comprends même pas comment des esprits “normaux” ont pu soulever un tel problème! Si ce sont des femmes qui sont à l’origine, elles ont un problème avec les hommes, mais surtout avec elles-mêmes! Si ce sont des hommes, alors là, ils ont donc un tel sentiment d’infériorité? Les racines de cette absurdité sont à rechercher dans le mal-être de certain-es ;-); et a-t-on seulement pensé aux petits qui tentent d’apprendre leur langue? Il y a de quoi les déboussoler définitivement et rendre les garçons machos et les filles revanchardes, et réciproquement, la paix, donc!

  • Pacé

    Comment laisser coexister la littérature française avec cette nouvelle codification ?
    Faut-il réécrire Baudelaire pour que nos enfants comprennent ?

  • Ventujol Philippe

    Tout d’abord, dans votre introduction (paragraphe cinq) vous écrivez « publier une loi qui interdit » alors qu’il s’agit bien entendu d’une « loi qui interdise ».
    Je ne doute pas que ce soit une erreur purement accidentelle mais, dans un tel contexte, cela fait mauvais effet.
    La formulation des des arguments pourrait être moins abstraite: elle gagnerait en simplicité et donc en clarté. Pourquoi ne pas l’ assortir d’exemples ??

    En tout cas, la ridicule écriture inclusive consiste ni plus ni moins à ouvrir la
    « Boîte de Pandore »…

    Et, qu’y trouve-t-on?
    La très intéressante querelle sur le sexe des anges ! 🥸

  • Henri Geiger

    Tout à fait d’accord avec les arguments énumérés

  • Usureau

    L’écriture inclusive est une aberration, pour toutes ces raisons citées dans vos arguments. Je signe votre pétition pour arrêter ce genre de choses.

  • Laure Porche

    Cet article invalide complètement votre argument 6, pour info (et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres).

    https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/28/autrice-le-feminin-qui-genait-tant-lacademie-francaise-est-tout-sauf-un-neologisme_a_23680379/

    • SOS Éducation

      Bonjour, la meilleure preuve est le traitement des femmes dans des pays qui justement font la distinction avec le féminin.
      Par ailleurs, ce n’est pas la féminisation des noms de métier qui a amélioré la condition des femmes, mais bien l’éducation, l’accès à des postes à responsabilité, l’égalité de droit et de pouvoir, l’égalité salariale. Le rapport de la COGETERM présente un exposé complet du fonctionnement, des usages et des normes de la langue française. L’analyse, à la fois historique et internationale, des tentatives de féminisation des noms de métiers offre une vision étayée des enjeux et des limites linguistiques, sociaux et politiques des évolutions de la langue. Ce travail qui se place en dehors des pressions médiatiques et institutionnelles fournit des axes de réflexion précieux dont certains vont à l’encontre des idées reçues. Par exemple « L’accession des femmes à des postes de prestige se serait {…} d’abord traduite par la revendication d’une appellation identique. Les femmes auraient voulu, par ces titres, montrer aux hommes qu’elles occupaient les mêmes fonctions qu’eux, tout en se distinguant du même coup des épouses. Il
      semble donc bien difficile de tirer de la présence ou de l’absence de termes féminisés des lois historiques ou psychologiques. D’où l’argument 6 qui dit qu’il n’y a pas de lien historique nécessaire entre la condition des femmes et l’existence d’un terme féminisé. De surcroît, l’appréciation subjective du bénéfice à tirer d’une féminisation des titres semble extrêmement variable selon les femmes, la neutralité grammaticale ayant offert à nombre d’entre elles la possibilité de s’affirmer à égalité avec les hommes. »

  • bruno

    Bonjour, merci pour votre combat.
    L’écriture inclusive ne vit que par la lâcheté des politiques face au féminisme exacerbé.
    il serait temps que le sujet sois pris en main de manière claire par les politiques pour ne pas laisser de brèche ouverte a ce mouvement qui finalement me semble contre-productif pour le combat de l’égalité homme-femme dans la société.
    Ce n’est que mon avis…

  • Meloux

    Pour voir l’inutilité de l’écriture inclusive pourquoi ne pas réécrire « les misérables » de Victor Hugo en écriture inclusive.