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Posté par : SOS Éducation - J 31 mars 2021 Aucun commentaire

Écriture inclusive :
signez vite la pétition !

Chère amie, Cher ami,

Faites barrage à l’écriture inclusive en signant notre grande pétition dès maintenant :

NON à l’enseignement de l’écriture inclusive à nos enfants !
NON aux manuels et leçons qui utilisent l’écriture inclusive !
NON à l’usage de l’écriture inclusive à l’École !

Plus nous serons nombreux, plus notre action aura du poids :
pensez à transférer ce message à tous vos contacts lorsque vous aurez signé la pétition.

Pourquoi votre mobilisation
est-elle si importante ?

Le sujet est revenu dans l’actualité tout récemment… mais l’écriture inclusive a déjà fait parler d’elle il y a 4 ans !

En 2017, les éditions Hatier créent le scandale en publiant le premier manuel de primaire en écriture inclusive.

Le 26 octobre 2017, l’Académie française prend position dans une déclaration citée aujourd’hui comme référence.

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde.

Le Premier ministre embraye à un pas feutré avec la circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française.

Dans cette circulaire, après de multiples précautions d’usage, Edouard Philippe présente la position du gouvernement sur l’usage de l’écriture inclusive en ces termes :

En revanche, je vous invite, en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive, qui désigne les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l’emploi du masculin, lorsqu’il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d’une forme féminine. Outre le respect du formalisme propre aux actes de nature juridique, les administrations relevant de l’Etat doivent se conformer aux règles grammaticales et syntaxiques, notamment pour des raisons d’intelligibilité et de clarté de la norme.

Mais “inviter” n’est pas “légiférer”.

Qu’en est-il
aujourd’hui ?

Conséquence de cette indécision gouvernementale : 4 ans plus tard, le sujet revient sur le devant de la scène.

Pourquoi ? Car l’écriture inclusive a infiltré de nombreux secteurs.
Que ce soit sur les documents publics des mairies, dans les messages publicitaires des marques, ou comme ligne éditoriale revendiquée de certains médias.
Ses protagonistes cherchent à imposer l’idéologie de la domination du masculin sur le féminin dans la langue française, et présentent l’écriture inclusive comme moyen de rétablissement de l’égalité homme-femme dans et par le texte.

Depuis 2013, une nouvelle administration en est le fer de lance : le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, le HCE. Elle publie aux éditions La documentation Française le guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe.
Des agences de communication en font même leurs choux gras. Elles proposent des formations à l’écriture inclusive et des conseils de communication et de management aux structures publiques, aux dirigeants d’entreprises… L’influence dans la société est réelle.

Et dans
le domaine de l’éducation ?

La diffusion de cette idéologie n’a pas seulement lieu dans le supérieur où des professeurs l’utilisent et pratiquent une notation bonifiée sur les copies des étudiants qui s’y conforment.

Un parent nous a envoyé scandalisé une page du cahier de son enfant.
Il nous a demandé de ne pas publier l’image craignant que l’enseignant puisse l’identifier. Leçon d’une classe de CE2 copiée en écriture inclusive !

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, répondait le 9 mars dernier devant la commission de l’Éducation de l’Assemblée nationale :

Je suis favorable à ce que notre langue soit vivante et prenne en compte l’égalité femmes hommes. Je ne crois pas que ça doive se traduire par certains effets.
On a un énorme enjeu de consolidation des savoirs fondamentaux et l’écriture inclusive vient en barrage de cet enjeu. À l’école, au collège et au lycée, il n’est pas souhaitable que cela se développe.

Mais là encore ce ne sont que des mots : le ministre doit faire interdire avec fermeté l’enseignement et l’usage de l’écriture inclusive !

Des députés montent au créneau pour qu’une loi acte l’interdiction de l’écriture inclusive dans les documents publics et sa diffusion par des titulaires de l’autorité publique, dont les enseignants.

Nous devons faire interdire l’écriture inclusive à l’École !

Signez notre grande pétition
contre l'écriture inclusive
dès maintenant :

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

P.S. : Vous pouvez retrouver notre entretien vidéo avec René Chiche sur le sujet de l’écriture inclusive en cliquant ici.

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