Chère amie, Cher ami,
Depuis mercredi 2 février, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur, sauf pour les cours d’école où il est encore exigé. Le télétravail redevient une option, il n’est plus imposé. Peu à peu, l’étau qui restreint nos libertés pour nous tenir à distance de la Covid-19 se desserre.
Pour les enfants à l’école, rien ne change. Pourquoi ? Est-ce justifié selon vous ?
Plusieurs épidémiologistes précisent qu’aucune étude randomisée n’a démontré l’efficacité du port du masque obligatoire à l’école pour limiter la propagation du virus.
Selon une étude récente, Frontiers in Pediatric, soutenue par l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) :
- 81% des enfants sont gênés par le masque,
- 82% ont des symptômes physiques (céphalées, troubles du langage…),
- 67% ont des changements de comportement (troubles de l’humeur, du sommeil ou de l’alimentation).
Que penser alors du maintien du masque obligatoire à l’école ?
Le rapport bénéfices/risques du port du masque en milieu scolaire penche-t-il davantage pour :
- Le maintien de l’obligation du masque pour tous, tout le temps, en toutes circonstances ?
- Le retrait progressif mais résolu du masque ?
La question est sensible, car derrière les arguments de santé et d’économie, se trouvent des enjeux éducatifs importants.
La santé ne se limite pas à l’absence de maladie, comme le rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans sa définition : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Après avoir entendu toutes sortes d’arguments objectifs et pragmatiques émanant d’épidémiologistes, de médecins, de personnels de réanimation, de psychologues… partisans du Pour comme du Contre… Il nous appartient de nous forger notre propre opinion.
Ensemble nous agissons pour améliorer le système éducatif, nous défendons une meilleure instruction, et nous nous assurons que les politiques éducatives placent l’intérêt supérieur de l’enfant au centre de leurs décisions.
C’est pourquoi aujourd’hui nous aimerions connaître votre avis sur le sujet du masque obligatoire à l’école.
Je suis POUR que les enfants puissent REPISRER LIBREMENT sans culpabilité!
Je suis enseignante en maternelle, je n’ai plus envie d’enseigner à cause du masque, des tests, de la délation, je vais au travail la boule au ventre alors que j’adorais mon métier. Je rêve d’une école sans protocole loin des dogmes de l’éducation nationale, proche de la nature et respectueuse des rythmes de l’enfant.
Chère Madame Delmas, merci pour votre retour. Avez-vous visiter notre Observatoire de la Souffrance des Profs ? Vous pouvez y partager votre histoire et vous informer sur les moyens d’agir. Peut-être pourriez-vous envisager une reconversion, par exemple dans une école proposant des pédagogies alternatives ? Nous nous tenons à votre disposition si vous avez besoin d’aide. Vous pouvez nous contacter directement via notre mail à contact@soseducation.org. Personne ne devrait se rendre à son travail avec la boule au ventre. L’équipe de SOS Éducation