Entretien exclusif : Bienvenue en trans-tyrannie

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Posté par : SOS Éducation - M 14 octobre 2023 Un commentaire

Chère amie, Cher ami,

Une personne transsexuelle qui raconte son parcours semé d’embûches dans un média grand public… À ma connaissance, ce n’était encore jamais arrivé !

C’est maintenant chose faite, avec un entretien exclusif paru dans le dernier magazine Causeur.

Retrouvez l’entretien dans son intégralité au bas de ce message

J’ai pu intervenir en compagnie de Maddy, fondatrice de L’Être Trans, pour parler de ce que vivent réellement les personnes en transition de genre.

Et croyez-moi, ce n’est pas du tout le même récit que les associations idéologiques tiennent dans les classes, quand elles interviennent pour convertir les élèves au changement de genre.

Votre association alerte depuis maintenant 2 ans sur la diffusion de l’idéologie du genre dans les écoles dès la maternelle, et les risques d’une information biaisée qui héroïse la transition de genre auprès des enfants.

Maquillages qui font rêver les enfants, robes à paillettes, chaussures de princesse… La présentation de la transidentité faite aux enfants est une supercherie, rien n’est réel. C’est Disneyland en terre trans.

Mais voilà, votre association a mené un travail rigoureux, une immersion de plusieurs mois pour comprendre, dans le respect et l’écoute, le réel de personnes transsexuelles, leur enfance, leur adolescence, leur vécu transidentitaire et la décision, une fois adulte, d’engager une transition et de se faire opérer.

Ces personnes transsexuelles, au parcours de vie difficile, refusent le transactivisme qui cible les enfants, et le combattent avec nous.

Grâce à nos échanges, nous avons pu comprendre le réel d’une transition, les médicaments, les opérations, les douleurs, les maladies, les risques et les déceptions.

Face aux mensonges actuels qui font croire aux enfants et aux adolescents que changer de genre est une libération, que changer de sexe est possible, avec seulement du positif et aucune contrainte, que la dysphorie disparait, et que c’est le bonheur assuré, il fallait dire la vérité.

Cette vérité n’apparaît nulle part. Jamais l’envers du décor n’est présenté. Ni aux familles, ni aux enfants embarqués dans cette euphorie trans.

Mais voilà, depuis 2 ans, je discute avec Maddy. Je connais son histoire de vie, son parcours, ses doutes, ses tristesses et ses combats.

Maddy a créé un groupe de personnes transsexuelles qui s’opposent catégoriquement à la diffusion de l’idéologie du genre et à l’endoctrinement des enfants.

Pour Maddy, la dysphorie de genre est une psychopathologie.

Une incongruence intimement ressentie entre le sexe de naissance et le sexe psychique. C’est une douleur persistante. Ce n’est pas un choix. Ce n’est pas un ressenti. C’est un mal-être.

L’adolescence peut permettre de passer le cap, et finalement c’est seulement adulte, après avoir eu ses premières expériences sexuelles, que la personne sait vraiment si vivre avec ce sexe détesté est possible ou non.

Pour Maddy, la décision difficile a été prise autour de 35 ans. Il y a plus de 10 ans maintenant. Jamais elle n’aurait imaginé que des activistes censés représenter et défendre la cause pour le respect des transsexuels s’attaqueraient aux enfants.

Aujourd’hui, notre combat est aussi le sien. Maddy a accepté de réagir dans un article que j’ai rédigé pour le magazine Causeur. Maddy a accepté de dire le réel d’être trans, sans fard.

Dans cet article rédigé pour Causeur, j’ai pu revenir sur :

  • La terreur que les militants transsexuels font régner dans notre société sur des universitaires, sur des élèves, sur le sens des mots ;
  • L’acharnement et le lynchage en place publique invraisemblable dont a été victime le gynécologue Victor Acharian, qui s’est déclaré incompétent pour aider un homme sous traitement féminisant ;
  • La réalité d’être trans, avec le témoignage de Maddy.

Un grand merci à Causeur : il est très rare de donner la parole à une personne trans pour dévoiler le réel.

Évidemment, si la réalité était présentée aux familles et aux enfants, il y aurait moins de candidats, et donc moins de victimes de cet activisme trans machiavélique, qui est un bras armé du wokisme…

Un immense merci à Maddy pour son courage, sa sincérité et son engagement à la cause de la protection des enfants !

Découvrez l’article complet ci-dessous, et pensez à me donner votre avis après l’avoir lu.

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

P.S. : Notre combat pour protéger les enfants nous mobilise énormément, et si nous voulons le poursuivre jusqu’au bout, il est clair que nous allons manquer de moyens.

Nous devons organiser des évènements, conférences de presse, colloques…

Publier des documents de synthèse…

Participer à des réunions avec les parlementaires…

Aujourd’hui, SOS Éducation n’a plus les ressources nécessaires.

Alors, si comme nous, vous pensez que ce combat est essentiel, aidez-nous par un don que nous dédierons à cette action contre l’idéologie transgenre à l’École, pour alerter sur ce qui se passe actuellement et éviter un scandale sanitaire sans précédent sur des enfants.

Pour agir avec nous, c’est simple et rapide : rendez-vous sur notre page de dons sécurisée, et confirmez votre don en quelques clics.

Merci pour votre soutien !

BIENVENUE EN TRANS-TYRANNIE

Par Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation

Le lynchage sur les réseaux sociaux d’un gynécologue qui a refusé d’examiner une femme « en transition de genre » témoigne de la terreur que les militants transsexuels font régner dans notre société. Il révèle aussi cette guerre plus ou moins sourde qu’ils livrent à la gent féminine.

Jets d’excréments sur des universitaires appelant à une approche vigilante et mesurée des questions de genre pour les mineurs, collégiens traités de « transphobes » parce qu’ils invoquent leur liberté de conscience face au prosélytisme transactiviste d’une association militant en classe, insultes contre l’Être Trans, collectif de personnes trans opposé au traitement des enfants, diffusion en milieu scolaire, via le Planning familial, d’une novlangue bannissant les mots mâlefemellemasculinfémininchanger de genre ou changer de sexe : nous assistons sans la voir à l’ascension d’une véritable trans-tyrannie.

En témoigne la mésaventure de Victor Acharian, gynécologue-obstétricien à Pau depuis une trentaine d’années. Début septembre, sa secrétaire accueille une nouvelle patiente arrivée par Doctolib. La dame, accompagnée de son partenaire, se plaint d’une douleur à la poitrine. Elle précise qu’elle est une femme en transition de genre sous traitement hormonal – ce qui explique probablement sa douleur.

La secrétaire informe le docteur avec embarras que la patiente est en réalité un patient et que le motif du rendez-vous est une néo-poitrine douloureuse. Le docteur fait répondre qu’il n’est pas compétent pour les hommes et qu’il convient de consulter des services spécialisés dans ces traitements. La secrétaire rend compte de sa réponse. Le ton monte rapidement. La secrétaire est agressée verbalement et traitée de transphobe.

Le couple éconduit repart furieux. Il se lâche sur le compte en ligne du praticien. Ce dernier répond sur le même ton : « Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. Je ne soigne que les vraies femmes. » Erreur magistrale !

Manifestement, on ne parle pas la novlangue trans en Béarn. Le médecin ignorait qu’il est aujourd’hui blasphématoire d’affirmer que l’espèce humaine est partagée en deux sexes définis par leur fonction reproductrice. Prétendre que la gynécologie est une médecine réservée aux femmes vaut lynchage en place publique. C’est ce qui s’est passé.

Le nom de Victor Acharian de Pau est jeté en pâture sur les réseaux, attirant les vautours et leur haine. Une association connue pour être la Lucky Luke de la plainte pour transphobie annonce fièrement qu’elle porte l’affaire devant les tribunaux. En quelques heures, le profil professionnel du docteur Acharian est inondé d’avis négatifs, suscitant une contre-offensive vigoureuse de ses patientes.

Face à cette fureur déchaînée, le gynécologue porte plainte contre le patient initial et contre la personne qui l’a balancé sur les réseaux sociaux. Tout ça pour une douleur à la poitrine d’un homme biologique exigeant d’être soigné comme une femme !

Cette histoire est symptomatique du transactivisme, violent, égocentrique, qui veut s’imposer dans des espaces réservés aux femmes. Pour la majorité des transsexuels qui veulent vivre leur vie sans s’exhiber ni se cacher, ce militantisme de la terreur dessert leur cause.

C’est ce qu’explique Maddy, fondatrice de l’Être Trans : « Être une personne trans est un chemin exigeant à tout point de vue. Il faut beaucoup de courage pour trouver sa place et s’aimer soi-même. Dans l’affaire de ce gynécologue, il est incompréhensible que la personne sous traitement n’ait pas contacté son endocrinologue, qui était évidemment le mieux placé pour lui répondre ou l’adresser à un confrère. » 

Loin d’être anodin, le traitement hormonal requiert un suivi par un médecin expert, insiste Maddy : « Toutes les personnes trans savent qu’il est essentiel de comprendre les signes cliniques de son corps et l’impact du traitement. Les œstrogènes peuvent faire naître une poitrine susceptible de se développer avec l’âge, mais avec de fortes variations. Il y a forcément des désagréments, des douleurs en cours de pousse, une certaine rigidité pendant les phases d’hyperœstrogénie… Je ne m’explique pas que cette personne n’en ait pas été informée, et qu’elle ne soit pas suivie pour son traitement. »

Un esprit soupçonneux pourrait penser qu’il s’agissait d’un coup monté, d’agit-prop victimaire. Maddy s’interroge : « À peine le couple était-il sorti du cabinet que toute la transosphère était informée, SOS Homophobie était sur le coup pour déposer plainte. Pourquoi tant de haine et d’acharnement contre ce gynécologue qui a eu l’honnêteté de se déclarer incompétent pour aider un homme sous traitement féminisant ? Pourquoi choisir un gynécologue quand c’est un endocrinologue qui peut vous guérir ? »

L’épisode est aussi le dernier avatar de la guerre plus ou moins sourde que se livrent militants trans et féministes, les premiers exigeant que les transsexuelles puissent concourir dans les épreuves sportives féminines ou être incarcérées dans des prisons de femmes, ce qui a donné lieu à plusieurs agressions sexuelles.

Là encore, le discours de Maddy tranche avec celui des associations sanctifiées par les médias : « L’espace gynécologique appartient aux femmes, pas aux transsexuelles. On ne peut pas nier la biologie, elle s’impose à nous ! Chercher à s’imposer là où nous n’avons pas notre place n’a aucun sens. Cette attitude agressive et irrespectueuse dessert la cause des personnes trans. L’humilité et la persévérance sont les qualités essentielles d’une vie de transsexuelle. »

La clef, c’est que Maddy ne cherche pas à s’approprier le signifiant femme comme un fétiche : « À 8 ans j’étais convaincue d’être une fille alors qu’un pénis me poussait entre les jambes. J’ai été une adolescente enfermée dans un corps de garçon, puis une femme transsexuelle. Cela ne fait pas de moi une femme biologique. Dans une conversation de femmes, je suis la seule qui ne peut pas se référer au vécu d’une enfance façonnée par le fait d’être née fille. Être trans, c’est accepter cette réalité. C’est accepter que changer de sexe n’est pas possible, tout au plus peut-on rapprocher de l’apparence et de la fonctionnalité sexuelle. La vaginoplastie n’a de vagin que le nom ! Notre sexe est une zone morte, une plaie ouverte et tapissée. Du plaisir, nous ne ressentons que celui donné à la personne qu’on aime. C’est déjà beaucoup. Impossible d’avoir un enfant. Voilà la réalité d’être une femme trans. Malgré tout, je me sens femme et solidaire de la cause des femmes. S’il faut lutter contre l’activisme trans qui nie l’identité des femmes et sabote leurs droits, je serai du côté des féministes. C’est pourquoi je me tiens aujourd’hui au côté du docteur Acharian et de ses patientes. »

Accédez aussi à l’article dans sa version initiale, avant publication, en suivant ce lien.

Vous y découvrirez le témoignage complet de Maddy, qui explique en détail la réalité des transitions de genre. Très loin des discours tenus à nos enfants par les transactivistes !

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