Chère amie, Cher ami,
Nouveau scandale à l’Éducation nationale !
Le ministre a publié au journal officiel de la République française une circulaire qui a fait l’effet d’une bombe.
Elle dicte l’obligation de reconnaissance, d’attention particulière et d’accompagnement individualisé, par les professeurs et par l’École, des enfants qui s’autodésignent « transgenres ».
SOS Éducation a étudié dans le détail les 11 pages de ce plaidoyer. Il fixe comme postulat de départ le principe d’auto-proclamation du genre ressenti, tel qu’il est revendiqué par les défenseurs d’une identité « transgenre ».
Des « situations d’apprentissage » sur l’identité « transgenre » doivent être mises en place.
Dès la maternelle.
La posture assumée de la circulaire rappelle aussi la responsabilité de l’ensemble du corps éducatif, et particulièrement des enseignants. Ils ont l’obligation de reconnaître et d’appliquer « l’identité de genre ressentie » par l’élève :
- Appliquer à l’oral et à l’écrit, en classe et dans l’établissement, le prénom d’usage choisi par l’enfant (avec l’accord des deux parents pour les mineurs).
- Veiller à ce que tous les enfants et tous les adultes appliquent ce prénom d’usage choisi par l’enfant.
- Accepter la venue en jupe et maquillé… d’un garçon dont « l’identité ressentie » est celle d’une fille, et réciproquement.
- Autoriser l’accès aux toilettes, aux vestiaires, aux dortoirs… du sexe correspondant à « l’identité de genre ressentie » par l’élève.
Il est regrettable que tout ce qui fonde l’équilibre entre l’instruction des savoirs et l’éducation soit absent de cette circulaire.
Et en premier lieu :
- L’intérêt supérieur de l’enfant (sur le long terme).
- La fonction de professeur.
- Le rôle de l’École.
- La place des parents…
Il est difficile d’imaginer qu’un tel manifeste de l’idéologie « transgenre » ait pu être écrit de la main de Jean-Michel Blanquer.
J’ai pu exprimer dans plusieurs médias, avec une certaine colère je vous l’avoue, en quoi cette circulaire représente, pour l’École, un scandale.
Découvrez mon intervention dans l’émission de Sonia Mabrouk, Midinews sur CNEWS :