À la suite de votre mobilisation et de vos retours, SOS Éducation a décidé d’engager une action publique et institutionnelle contre cette circulaire, dans l’intérêt supérieur des enfants.
Notre plan d’action sera semblable à celui déployé pour combattre l’écriture « inclusive ». L’Association va produire une synthèse documentée, objective, et argumentée des enjeux et des risques de la promotion dans l’École d’une démarche transaffirmative.
SOS Éducation s’attachera à démontrer, sur la base des recherches, des retours d’expérience, des investigations, des données statistiques (plus exactement de leur absence), et des prises de conscience émanant des spécialistes de nombreux pays, qu’aujourd’hui la tendance est à la mise en garde et à la prudence.
Selon la formule consacrée, Monsieur le Ministre de l’Éducation, il eût été urgent d’attendre !
Regrettons au passage que le principe de précaution (extrême), sur lequel le gouvernement justifie le port du masque à l’École et qui fait prendre aux élèves un retard considérable dans les apprentissages, spécifiquement en primaire, disparaisse quand il s’agit de déconstruire dans la tête de nos enfants le fait biologique de leur identité sexuelle.
Dénoncer les idéologies sous-jacentes à ces mouvements d’influence et de contagion sociale ne suffit pas. Notre rôle est d’éclairer le jugement de nos concitoyens sur la base d’éléments factuels et concrets.
Il s’agit de faire la part des choses entre les bénéfices annoncés par le ministre de l’Éducation nationale dans sa circulaire et les risques réels pour nos jeunes.
Car in fine, qui assumera la responsabilité à moyen et long terme des conséquences de la diffusion dans l’École, et par l’École, des théories de l’autodétermination de genre ? Certainement pas Monsieur Blanquer, qui rendra son tablier dans quelques mois. Ce seront les jeunes et leur famille qui devront y faire face.
Quant aux lobbys LGBTQ+, faut-il leur en vouloir ? Ils agitent le mantra de leur combat politique et sociétal partout où ils le peuvent. Notre ministre leur installe un siège bien confortable au centre de l’École, ils y prennent place. L’intérêt supérieur de l’enfant et son avenir ne sont pas parmi les causes qu’ils défendent.
Nous devons agir ! Nous devons refuser que nos enfants soient les victimes collatérales du jusqu’au-boutisme idéologique des lobbys que nos gouvernants laissent entrer dans l’École par laxisme ou calcul électoraliste.
Voyez plutôt ce qui circule déjà dans les écoles…
Le questionnaire ci-dessous nous a été transmis par l’un d’entre vous. Il a été distribué dans une classe de 4e d’un collège public. Chaque élève devait le compléter avant la tenue d’un débat sur la transidentité.
Pas de sexualité avec nos enfants dans nos écoles, pas d’idéologie LGBTQ.