Chère amie, Cher ami,
Vous le savez : il y a 3 ans, l’administration française, précisément la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) décidait que les activités de SOS Éducation ne relevaient plus du champ éducatif.
Cette position dogmatique et excessive a eu pour conséquence de retirer à l’Association son droit d’émettre un reçu fiscal sur le montant des dons faits par ses donateurs.
La DGFIP a retiré ce droit que l’association avait pourtant acquis en 2002, pour un objet social et des activités qui sont restés les mêmes depuis sa création, soit 21 ans !
- 21 ans d’indépendance
- 21 ans à défendre une école qui instruit, respecte l’autorité parentale et rappelle l’intérêt supérieur de l’enfant dans les politiques éducatives !
- 21 ans à refuser la violence endémique dans les établissements scolaires
- 21 ans à lever le voile sur la fausse bienveillance de nos dirigeants, incapables de restaurer l’autorité qui aide à grandir
- 21 ans à dénoncer le déclassement du métier de professeur
- 21 ans à alerter sur l’emprise idéologique et politique qui a gangréné l’école
- 21 ans de luttes et de victoires qui ont changé le cours de l’histoire de notre système éducatif
- 21 ans sans toucher 1 euro d’argent public !
Mais en août 2020, SOS Éducation a été contrainte de cesser l’émission de reçus fiscaux à ses donateurs.
C’est un lynchage. Un acte délibéré d’obstruction.
La conséquence directe de cette position injuste pour SOS Éducation a été la diminution par 3 du montant de notre collecte annuelle depuis 2020.
Les associations qui sont dans les petits papiers de nos gouvernants n’ont pas ce type de problèmes à gérer.
Pour SOS Éducation, c’est différent.
Ne nous voilons pas la face : la situation est grave.
Notre collecte de dons ne nous permet plus de financer nos activités.
Et pourtant…
… Vous l’avez sans doute remarqué, SOS Éducation a pris une place importante dans le paysage éducatif et notre présence dans les médias s’est considérablement renforcée ces 3 dernières années.
Seulement voilà, nous avons besoin de temps pour compenser ce coup de grâce porté par l’État.
Et ce temps, nous ne l’avons plus.
Nous ne l’avons plus, car les réserves qui nous auraient permis de conduire notre mutation vers un modèle associatif sans reçus fiscaux nous ont été confisquées.
Ces réserves, ce sont des donateurs comme vous qui les avez constituées.
Certains d’entre vous donnent à SOS Éducation depuis 21 ans !
- Pour sauver l’École,
- Pour instruire tous les enfants,
- Pour l’avenir de notre pays,
- Pour le Bien de notre jeunesse.
Mais en juillet 2022, SOS Éducation a dû régler l’amende infondée que la DGFIP lui a infligée.
1 563 000 euros d’amende ?! Un fait du Prince que SOS Éducation conteste, et dont le fondement juridique est plus que bancal.
Un montant astronomique calculé sur la totalité des déductions fiscales dont « auraient » bénéficié nos donateurs entre janvier 2015 et juin 2019, en préférant donner à SOS Éducation plutôt qu’à l’État une partie de leur impôt !
Alors bien sûr, tous les donateurs n’ont pas fait valoir ce droit à défiscaliser.
Ce qui explique qu’en plus d’être infondée, cette amende clairement excessive est irrégulière.
C’est pourquoi en janvier 2023, les caisses de SOS Éducation vidées par la DGFIP, notre affaire a pris le chemin des tribunaux.
Nous avons bon espoir de gagner.
Mais le verdict tombera dans 5 ans, 6 ans peut-être.
À ce moment-là, SOS Éducation se verra reverser 1 563 000 euros, plus les intérêts !
Entre-temps, l’Association aura été empêchée d’agir.
Justement au moment le plus crucial :
- Attaque de notre langue
- Attaque de notre histoire
- Attaque de la réalité biologique
- Désinstruction
- Endoctrinement
- Ensauvagement
SOS Éducation est l’association indépendante la mieux placée pour alerter le grand public et les décideurs de ces attaques qui ciblent les enfants.
Ce n’est pas un hasard si cet acharnement intervient quand l’Association a pris position publiquement et dans les médias :
- Contre le recrutement des enseignants en 4 minutes
- Contre l’effondrement du niveau scolaire
- Contre l’écriture inclusive
- Contre le franglais
- Contre l’idéologie du genre à l’École
- Contre l’éducation sexuelle dès la maternelle
Alors OUI, nous faire taire maintenant, tout en sachant que dans 5 ou 6 ans l’Association aura à nouveau les moyens de se développer, est TACTIQUE !
Vous en doutez encore ?
Vous pensez que j’exagère.
Voyez plutôt…
Pour en avoir le cœur net, en février 2022, SOS Éducation a présenté une nouvelle demande de reconnaissance du caractère éducatif de ses activités à la DGFIP.
Il faut vraiment le voir pour le croire.
Nous avons détaillé nos grands combats, ceux engagés pour l’instruction, ceux engagés pour rappeler le rôle de l’école et ceux menés dans l’intérêt supérieur de tous les enfants.
50 pages de données et de chiffres ont été fournies.
Évidemment, cela ne suffisait pas : en juin 2022, la DGFIP en demandait encore et encore.
L’Association a envoyé de nouveau des pages et des pages, des chiffres et des chiffres, des preuves et des preuves !
Et en décembre 2022, c’est la douche froide.
La réponse tombe : NON.
Une bonne nouvelle tout de même : la DGFIP reconnaît EN TOUTES LETTRES que SOS Éducation est une association d’intérêt général !
OUI ! SOS Éducation :
- Présente une gestion désintéressée
- Est à but non lucratif
- S’adresse à un cercle large de personnes
Mais selon la DGFIP, SOS Éducation n’agit pas dans le champ éducatif.
Ainsi, la DGFIP affirme que s’opposer à l’écriture inclusive, mobiliser plus de 50 000 citoyens qui demandent son interdiction à l’École, et obtenir du ministre de l’Éducation nationale une circulaire pour en interdire l’usage dans les établissements scolaires, ce n’est pas éducatif !
Sur la question transidentitaire chez les mineurs, la DGFIP indique que se soucier des risques sur la santé physique et mentale des enfants concernés, ce n’est pas agir dans le champ éducatif.
Pas éducatif non plus de prévenir des risques de cette idéologie déconstructiviste qui cible les enfants les plus vulnérables.
Pas éducatif de rappeler à l’Éducation nationale qu’elle se doit de rester à sa place, qui est d’instruire et de protéger les enfants qui lui sont confiés.
Plus fort encore, la violence scolaire !
L’Association a transmis au ministre de l’Éducation nationale une demande d’enquête sur l’agression d’un jeune élève.
Le témoignage de sa mère expliquant l’agression a été communiqué au ministre. Elle y pointe l’absence de soutien de l’établissement, l’incapacité à identifier l’auteur malgré plus d’une dizaine de témoins, et l’invraisemblable laxisme dans l’organisation.
Les trombinoscopes n’étaient pas tenus à jour, rendant impossible la reconnaissance du délinquant… Pas éducatif ?!
Toujours dans la lutte contre les violences, en 2019, SOS Éducation a proposé 10 mesures pour lutter contre la violence scolaire, qui ont été soutenues par des milliers de citoyens.
7 de nos mesures, les moins courageuses évidemment, ont été reprises dans le plan violence du gouvernement. Pas éducatif non plus…?!
« Peser dans les débats et porter les réformes dont l’école a besoin » : Pas éducatif selon la DGFIP ?!
Il est temps que l éducation revienne aux parents et que l’instruction revienne à l’école. Refaire de l école un sanctuaire de l apprentissage.